Vous avez pu être redirigé depuis sunsite.monsite-orange.fr/, ou depuis sunsite.fr/éconutrition/. sunsite.fr/nutrition ou sunsite.fr/climat. (Pourquoi « sunsite » ?)
Au format PDF : https://sunsite.fr/pta
Sous forme
d’image : https://sunsite.fr/ptaimg
Site sans publicité payante.
La publicité qui est présente est
intégrée pour sa valeur
d’information.
Cette page a été figée fin 2019 afin de conserver les informations de
cette époque.
Des nouveautés peuvent toutefois être ajoutées dans l’en-tête.
L’ONU nous le rappelle : il est urgent de limiter la crise climatique. En grande partie cela se fait en végétalisant l’alimentation dans les pays industrialisés, où les populations sont actuellement en train de “manger la planète” par leur surconsommation de viande, produits laitiers, œufs et poissons. Ces familles d’aliments se remplacent par des similis végétaux à base de blé (seitan), soja français (tofu, tonyu), corps gras végétaux hors huile de palme.
Une élite souvent tapageuse défend bec et ongles son mode de vie caractérisé par la consommation d’aliments animaux, affichant son soutien aux éleveurs modèles qui entretiennent campagnes et montagnes. Or ceux-ci trouveront toujours preneur pour leurs produits, tandis que le seul effet de ces agissements‑là est d’encourager l’immense majorité des consommateurs, moins fortunés, à se rabattre sur les produits des élevages industriels.
En France, la transition alimentaire serait normalement menée par une agence gouvernementale sous la tutelle commune des ministères de la Santé et de la Transition écologique et solidaire. Si elle ne l’est pas, c’est sous la pression des lobbies regroupant plusieurs milliers d’éleveurs industriels, dont les exploitations – d’ailleurs illégales au regard du Code Rural – sont vouées à disparaître.
La responsabilité retombe sur les consommateurs qui plébiscitent et soutiennent ces criminels en les sponsorisant aux caisses des hyper- et supermarchés et des autres distributeurs. Pour nous conformer à l’Accord de Paris ratifié par nos députés, nous sommes obligés de nous entraider pour mener à bien la transition alimentaire, sans impulsion gouvernementale ni syndicale, par la conscience de notre responsabilité pour la planète Terre et pour les êtres vivants qui l’habitent aujourd’hui et demain, y compris nos propres enfants et petits‑enfants.
Pour nourrir les animaux dans ses 4 400 fermes-usines et ailleurs, la France importe chaque année plus de deux millions de tonnes de soja du Brésil, le double en 2030 si le Mercosur est signé. Soja cultivé en pleine Amazonie déforestée. Parmi les herbicides, insecticides, fongicides et pesticides, 380 ont été nouvellement mis sur le marché sous le régime Bolsonaro. Les trois quarts sont même interdits en Europe. Les habitants à proximité sont empoisonnés. Des scientifiques et de nombreuses ONG se battent mais sont impuissantes à protéger les populations.
À l’origine de ce scandale : les consommateurs d’aliments animaux en France et partout en Europe. Nos pays sont incapables de faire face à notre surconsommation. À cause de nous, déforester l’Amazonie est devenu économiquement intéressant, avec à la clé, le dérèglement climatique. Nos fermes-usines font déforester l’Amazonie et participent à la destruction planétaire.
Pendant ce temps, en France aussi, les habitants des zones rurales sont empoisonnés directement par les herbicides, les insecticides, les fongicides et les pesticides qui se répandent dans l’air et dans les nappes phréatiques, et ne sont pas, eux non plus, protégés par les autorités publiques sauf quelques rares élus locaux. La faute, encore une fois, aux consommateurs qui achètent empoisonné pour mieux surconsommer, aux dépens de leurs concitoyens.
Pour cesser d’être stigmatisés comme écocides, nous devons simplement remplacer les aliments animaux, inutiles, par des aliments végétaux, les aliments végétaux empoisonnés par des aliments bio, et les aliments appauvris par des aliments complets.
Bradley Johnston de l’université Dalhousie (Canada) s’est déclaré sans conflits d’intérêts sur trois ans lors de la publication de ses études sur la viande rouge et transformée, où il s’emploie à réfuter les alertes de nocivité. Moins de trois ans avant, le même avait publié une étude sur les sucres appauvris réfutant les mises en garde contre leur surconsommation, pour un lobby regroupant entre autres, Coca‑Cola et PepsiCo :
« According to the NYT, Dr. Johnston indicated on his conflict of interest disclosure form for this particular study that he did not have any conflicts of interest to report during the past three years. But as recently as December 2016 he was the senior author on a similar study that tried to discredit international health guidelines advising people to eat less sugar. That study, which also appeared in the Annals of Internal Medicine, was paid for by the International Life Sciences Institute, or ILSI, an industry trade group largely supported by agribusiness, food and pharmaceutical companies and whose members have included McDonald’s, Coca-Cola, PepsiCo and Cargill, one of the largest beef processors in North America. Way to go, Dalhousie U., you are well on your way to mediocrity and to gaining the reputation for being a source of suspicious research findings. a kind of academic National Enquirer. »
« Selon le New York Times, le Dr Johnston a indiqué sur son formulaire de divulgation des conflits d’intérêts pour cette étude particulière qu’il n’avait eu aucun conflit d’intérêts à signaler au cours des trois dernières années. Mais aussi récemment qu’en décembre 2016, il était l’auteur principal d’une étude similaire qui tentait de discréditer les directives sanitaires internationales recommandant aux gens de manger moins de sucre. Cette étude, qui a également paru dans les Annals of Internal Medicine, a été financée par l’Institut international des sciences de la vie, ou ILSI, un groupe commercial industriel largement soutenu par des entreprises agroalimentaires et pharmaceutiques et dont les membres comprennent McDonald’s, Coca-Cola, PepsiCo et Cargill, l’un des plus grands transformateurs de bœuf en Amérique du Nord. Bravo, Dalhousie U., vous êtes bien sur la voie de la médiocrité et de la réputation d’être une source de résultats de recherche suspects. une sorte de National Enquirer académique. »
Traduction : avec Google
Malgré le fracas médiatique qui les accompagnait, ces papiers fournissent des affirmations déclarées comme « faible recommandation, preuves peu sûres » (weak recommendation, low-certainty evidence). Bien fou qui s’y fie.
L’immense majorité du monde de la médecine, dont de nombreux professeurs de l’École de médecine Harvard, s’est ému et a vivement protesté contre ce qu’il faut bien appeler la charlatanerie de faux médecins aux ordres de l’agroalimentaire anarcho-capitaliste. Le plan machiavélique de ce dernier se tient d’un bout à l’autre : Carencés en minéraux et vitamines à force de surconsommer les sucres appauvris, nous raffolons de viande (et de produits laitiers) le plus fort.
C’est dans les mains de ces criminels que, souvent, nous nous complaisons à manger.
La COP25 s’est terminée sur un échec, le 15/12/2019. Les lobbyistes des énergies fossiles, qui battaient le pavé au sein de la conférence, ont prévalu sur les nations qui souffrent et meurent déjà de notre crise climatique. Scandaleux.
La mini-série L’Effondrement est en cours de diffussion sur YouTube à raison d’un épisode par mois sur 8 mois. L’intégralité est accessible immédiatement aux abonnés de Canal+.
Juste à temps avant la COP25 (2–13/12/2019), le Parlement européen a décrété l’urgence climatique (28/11). « Il est temps d’agir. » – « Le point de non-retour n’est plus loin à l’horizon, il est en vue et se rapproche de nous à toute vitesse. […] Depuis des décennies, l’espèce humaine est en guerre contre la planète et la planète rend coup pour coup. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature. » Tel est le message de l’ONU, par la voix de son secrétaire général, António Guterres.
Le « point de bascule » où de nouvelles pratiques peuvent devenir la norme sociale, se situe selon les experts à 10 % de la population. Mais pour faire basculer nos sociétés climaticides, il faut que la grande majorité des consommateurs cesse de financer l’anarcho-capitalisme.
Anarcho-capitalisme : idéologie qui prône le non-respect de la loi, le bafouement des droits de l’Homme, et la destruction de la planète Terre, dès que ces trois crimes sont utiles pour maximiser les bénéfices afin d’amasser des fortunes qui permettent de corrompre les politiques et de contourner le pouvoir judiciaire par des tribunaux d’arbitrage ; répandue dans l’industrie et adoptée par des entreprises agroalimentaires, pétrolières ou autres.
Le 26/11/2019, l’Organisation des Nations Unies annonce dans un nouveau rapport de son agence environnementale UNEP que le respect de l’Accord de Paris oblige à baisser les émissions de GES de 7,6 % par an à compter de 2020.
Nous avons perdu un temps précieux à réfléchir, rappelle le Washington Post. Maintenant, seules des actions sans précédent peuvent encore enrayer la spirale des catastrophes.
Par rapport à la constante augmentation actuelle des émissions de GES, une baisse aussi rapide et substantielle a pour condition la végétalisation immédiate de l’alimentation humaine (transition alimentaire), en plus de la décarbonation des énergies, plus lourde à mettre en œuvre mais aussi indispensable.
Retrouvez la To-Do-List (à fixer sur le frigo) du chef Juan Arbelaez en page 23 de ce PDF :
Premier pays émetteur du monde, la Chine est responsable de près de 30 % des augmentations de gaz à effet de serre. Si la Chine continue d’augmenter ses émissions, impossible de maintenir le réchauffement en dessous de 2 °C.
Or les aliments animaux sont responsables de plus de 30 % des augmentations de gaz à effet de serre, en comptant les forêts perdues, les émissions de la production et le surplus côté consommateurs. Près d’un tiers de la crise climatique vient du fait que nous mangeons des aliments animaux. Alors, avant de demander à la Chine…
* Voir le comparatif steaks (sur sunsite.fr, où on peut faire des
tableaux).
** Sauf la vitamine B12, que les animaux eux aussi
reçoivent en complément.
Diffusée le 07/11/2019 — À revoir sur francetvinfo.fr
Au fil de trois reportages d’Envoyé Spécial, nous apprenons que l’élevage intensif est une impasse écologique, tout comme la culture en laboratoire à partir de cellules-souches. Autre fausse piste : les formulations qui multiplient les additifs et se réduisent à un cocktail de produits chimiques. Attention aux idées reçues : Tout ça n’a rien à voir avec les simili-viandes disponibles en France et ailleurs.
Dommage en effet d’être allé chercher aussi loin quand la solution viable et appétissante est déjà en rayon chez nous en France. Elle s’appelle VEGAN DELI, de Linck. Pour la découvrir, faites défiler un peu plus bas sur cette page, et rendez-vous au débrief complet avec les tweets. Lire plus…
Le référendum télévisé où plus de 500 000 Français votent pour (ou contre) des écogestes du quotidien.
Manger des poissons marins, c’est soutenir une industrie plus criminelle que celle des abattoirs. Les marins pêcheurs tuent beaucoup plus qu’ils ne peuvent vendre, et rejettent à la mer entre 10 % et 90 % d’animaux marins morts quand ils ont fait le tri. Pour faire le comble, ils abandonnent en mer chaque année 640 000 tonnes de matériel de pêche, qui constituent 85 % des déchets plastiques accumulés sur les fonds. Mais surtout, ce matériel continue de tuer : chaque année, 100 000 baleines, dauphins, otaries, phoques ou tortues.
* Hors eau et fibres.
** Base : densité nutritionnelle.
L’objectif est de maintenir notre planète Terre dans un état vivable, sans aggraver les évènements météorologiques extrêmes, ni d’autres catastrophes qui ne peuvent plus désormais être appelées « naturelles » puisqu’elles sont causées par l’Homme.
Pour atteindre cet objectif, la transition énergétique est indispensable. Son volet le plus facile sont les économies d’énergie, à commencer par éviter de faire gaspiller du fioul lourd ou du kérosène pour faire venir de loin fruits et légumes hors saison au lieu de nous contenter de les trouver d’origine France en leur saison, ou de les cultiver sous serre voire hors sol
Mais la transition énergétique n’est pas suffisante, il faut couper en même temps les énormes émissions de méthane en provenance des élevages, et d’abord des élevages intensifs, industriels, comme ces élevages porcins à l’origine de la prolifération de l’algue verte sur les côtes bretonnes. Et il faut commencer rapidement à capter beaucoup plus de CO₂ et pour cela, reforester ou afforester une grande partie des 75 % de terres agricoles actuellement utilisées pour n’obtenir que de la viande, des produits laitiers, des œufs et des poissons d’élevage.
C’est que l’empreinte climatique des aliments animaux ne se réduit pas à leur part dans les émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES, part qui à elle seule est plus élevée que les 14,5 % indiqués par la FAO, car la FAO utilise des astuces pour tasser ce chiffre, qui de plus n’est pas du tout connu au demi pour cent près, et logiquement cette étude FAO « Tackling climate change through livestock », qui date de 2013, a été retirée du web par la FAO). Pour avoir une idée plus proche de la réalité, il faut aussi comptabiliser le CO₂ que les arbres ne peuvent plus capter quand ils ont été abattus pour faire place aux pâturages et aux cultures de soja pour l’exportation de l’Amérique du Sud vers l’Europe, où ce soja finit dans les mangeoires des élevages industriels.
Armel Le Cléacʼh (à propos des déchets et des sargasses dans la mer, sargasses liées au réchauffement climatique et donc à la déforestation, dont l’origine est notre surconsommation de viande) :
« Si on arrive tous chacun à faire un petit effort, ça ira que dans le bon sens. »
Lien vers cette vidéo sur DailyMotion : dai.ly/x6xk6jq
Selon l’étude scientifique la plus récente (2018) et la plus exhaustive (basée sur 570 études triées sur le volet, qui dépouillent plus de 38,000 inventaires dans 119 pays), en moyenne, le surplus d’émissions de GES à cause des aliments animaux est de 6,6 Gt d’équivalents CO₂ par an, soit 13 % des émissions humaines, et le manque à capter est de 8,1 Gt par an, soit 16 % de nos émissions. S’y ajoutent les émissions dues au surplus de réfrigération et de préparation (sachant que les simili végétaux sont beaucoup moins périssables et moins énergivores à la cuisson), et pour nous faire soigner des intoxications et maladies cardiovasculaires et autres causées par les aliments animaux. Au total, près d’un tiers du dérèglement climatique est imputable aux aliments animaux.
C’est ce qui fait dire au directeur de l’étude, le Pʳ Joseph Poore de l’Université d’Oxford : « Les avantages climatiques qu’il y a à changer notre régime dépassent de loin ceux qu’il y a à réduire notre usage de l’avion ou à acheter une voiture électrique. De plus, pour le consommateur moyen, le changement de régime est non seulement le moyen le plus important de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, c’est aussi le moyen le plus important de réduire son occupation des sols, son impact sur la biodiversité, la pollution aux composés d’azote et de phosphore, les pluies acides, la consommation d’eau, et probablement (nous ne les avons pas spécialement mesurés) aussi l’usage de pesticides et d’antibiotiques dont l’agroalimentaire est à l’origine. Bref : Éviter la viande et les produits laitiers est probablement le moyen le plus important de réduire notre impact sur la planète. — Et en faisant ces comparaisons, je ne veux pas dire que nous ne devrions pas faire autre chose. Nous devons faire tout ce qu’il faut, tout ce qui est requis pour mettre en place un futur durable. Mais il est important aussi de savoir ce qui compte le plus. » (À partir de 39:34 dans la vidéo ci-dessous, qui démarre à ce moment — mais n’hésitez pas à rembobiner pour suivre cette conférence, qui est la 3ᵉ des Cambridge Climate Lecture Series 2019.)
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/8miQs3mPGu8
Virtuellement tous les systèmes de valeurs imposent le respect d’autrui, exhortant à prendre soin des personnes défavorisées ; et la plupart obligent de plus à aimer son prochain comme soi-même, ce à quoi la religion chrétienne ajoute qu’il faut aimer même nos ennemis, les personnes qui nous empêchent de vivre en paix — ou de vivre comme nous l’entendons. Pour le propos de la présente page, cette idée cible les réfugiés climatiques et toutes les personnes qui souffrent déjà, ou souffriront dans un futur proche ou lointain, des effets de notre dérèglement climatique — y compris nos propres descendants… Lire plus…
Une transition alimentaire réussie commence par attaquer le problème à la racine. Le problème est la surconsommation de viande et de produits laitiers, de poisson et l’œufs. La solution est de combattre les carences artificielles qui en sont à l’origine, sans se payer les animaux.
L’origine de l’appétit exacerbé sur les aliments animaux est la déplétion (appauvrissement) des aliments glucidiques, tels que la farine de blé, le sucre de betterave, le riz, les pâtes de blé dur, les céréales de petit déjeuner, le sucre de canne, et bien sûr le pain. Les vitamines et les minéraux concentrés dans l’enveloppe du grain et dans le germe jouent un rôle dans le métabolisme des glucides, où plusieurs d’entre eux ont une fonction de co‑enzyme. En leur absence, le corps utilise un procédé bis, qui rejette des acides inorganiques, confinés dans les tissus faute de pouvoir être neutralisés à l’aide de cations (p. ex. calcium, potassium, magnésium).
La première réaction de l’organisme est d’augmenter l’appétit sur le sucré, parce qu’historiquement l’humain ingérait alors des fruits, riches en minéraux et vitamines. Las, les sucreries qui leur sont aujourd’hui substituées aggravent le problème au lieu de le résoudre. Autre piste, l’appétit sur le salé tourne court pareillement s’il ne ramène que du chlorure de sodium. Reste à s’empiffrer de produits laitiers ou carnés. Voilà en quelques mots le mécanisme de la surconsommation actuelle, qui intéresse tant les industries pourvoyeuses, climaticides par les élevages intensifs qu’elles ont massivement installés dans les pays industrialisés d’où provient le dérèglement climatique.
Complaisamment présentée comme une fatale nécessité, la surconsommation humaine d’aliments animaux est en réalité un monstrueux dérapage, fruit de l’ignorance, de l’orgueil et de la vanité qui nous déterminent à rejeter avec dédain l’enveloppe du grain (de blé, de riz, de maïs et des autres céréales).
Aujourd’hui, la discrimination commerciale du pain complet ajoute une couche de complexité. Des économies d’échelle et la régulation publique favorisent le pain appauvri, plus facile à fabriquer mais aussi moins nutritif. Son prix bas est en trompe-l’œil puisqu’il cache les achats complémentaires, dont la fonction est de combler tant bien que mal les lacunes qu’il laisse. Tout compte fait, le pain appauvri revient plus cher au consommateur.
La solution est aussi simple que de privilégier le pain complet, les pâtes complètes, le riz complet, la farine complète, le sucre complet, et de ne pas hésiter à reprendre du son de blé (et pourquoi pas du son d’avoine, et aussi du sirop de betteraves ou de la mélasse de canne à sucre) s’il en reste dans le commerce, Le plus discret est le son de blé fin, disponible p. ex. sous la marque Carrefour BIO, dans les 80 centimes le sachet de 250 g.
Les retours d’expérience sont concluants. L’envie de viande baisse automatiquement, et l’équilibre nutritionnel tant recherché s’installe tout naturellement. Merci pour le climat et les générations futures voire présentes !
Pain complet Carrefour BIO, 400 g, 1,90 €, soit le prix d’un kilo de baguettes qui sèchent très vite, perdent beaucoup d’eau, et obligent à des achats complémentaires, tant il est vrai qu’on ne peut pas vivre de baguette : ça vous rend malade.
Ensuite, pour éviter de se décourager, il faut se rassurer : la transition alimentaire n’est pas synonyme de rupture d’expérience consommateur, Pour celles et ceux qui tiennent à la viande et aux produits laitiers, il ne s’agit pas de penser lentilles, broccolis et noix de cajou. Il existe des simili‑viandes d’excellente qualité qui ne coûtent pas plus cher que la camelote faite pour dégoûter par des groupes qui ont tout intérêt à maintenir le statu quo dans leur démarche d’incitation au climaticide, et pas plus cher non plus, en fin de compte, que la viande d’animaux, subventionnée avec l’argent des contribuables, dans une autre démarche d’incitation au climaticide.
LINCK a réinventé les simili-viandes et simili-fromages qui vont booster notre transition alimentaire pour la sauvegarde de notre unique planète Terre. Près d’un tiers du dérèglement climatique est imputable aux aliments d’origine animale. Pourtant, les alternatives de bonne qualité sont encore difficiles à trouver, à cause de la pression présumée du lobby de la viande.
(Inutile de copier-coller ce tableau ici, l’assistant de création des pages perso Orange efface presque toutes les balises HTML…)
Ce tableau édifiant permet de tirer une double conclusion :
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/KfzAKwmRkQI
Pour freiner l’accélération du dérèglement climatique, les scientifiques sincères sont unanimes pour nous enjoindre de végétaliser notre alimentation très rapidement. Certains groupes, la plupart transformant aussi ou surtout de la viande ou du lait, s’engouffrent dans ce créneau mais avec des recettes ineptes et des formulations biaisées afin de saturer le marché avec des produits les plus dégoûtants possible sans carrément répugner les végétariens ni les végans. D’autres disent cibler une clientèle qui souhaite rompre avec la viande et ne plus en retrouver le goût ni surtout la texture. Or ce public est très minoritaire. Pour convaincre la majorité des consommateurs, la transition alimentaire doit aller de pair avec une forme de continuité des qualités organoleptiques. La volonté marketing de la plupart des fabricants est d’ignorer cette préférence, et de travailler main dans la main avec la propagande laitière ou bouchère, pour laquelle ils nuisent sciemment à l’image des aliments végétaux, en ne proposant que des mélanges mis en forme qui se rompent et s’émiettent, à la granulométrie parfois grosse, ou qui sont durs et secs. Beaucoup de ces produits sont négligemment parfumés et, pour la plupart, à peine épicés, afin de laisser pour compte les gourmets que nous sommes tous un peu (cela s’ajoute aux carences pour conditionner la surconsommation de viande). Le but est de ne satisfaire à moitié que les personnes très à cheval là‑dessus, de toujours dégoûter les nouveaux-venus, d’anéantir la bonne volonté des consommateurs transfuges, et de ralentir la transition alimentaire afin que le dérèglement climatique batte son plein.
Aux antipodes de ce système, la viande végétale texturée, qui compose les burgers, schnitzels, boulettes et nuggets VEGAN DELI, confère à ces aliments des propriétés organoleptiques proches de la viande. Le résultat n’a rien à voir avec les galettes ou boulettes d’autres marques. LINCK fait des produits de grande qualité sous ses différentes marques dont VEGAN DELI. VEGGI DELI et FIT FOOD, aux épices et autres ingrédients naturels employés avec art pour imiter les saveurs et les couleurs de la viande, de la charcuterie ou du fromage. Ces gammes réussisent à gagner à la transition alimentaire de nouveaux consommateurs : des personnes de tout âge devenues flexitariennes, végétariennes ou véganes.
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/Ezp6E_cscQM
Quand nous avons besoin de fer, le fer dans les plantes – p. ex. dans les céréales, où il se concentre dans l’enveloppe du grain et reste ainsi dans les céréales complètes ou recomplétées avec du son de blé ; ou dans le chou frisé – est presque aussi biodisponible que le fer héminique qui représente 40 % du fer dans la viande.
Les animaux d’élevage, y compris les bœufs de Charolles AOC, reçoivent de la vitamine B12 de synthèse en intraveineuse ou dans leur fourrage, pour ne pas souffrir de carence, mais aussi pour avoir leur viande et leur lait enrichis afin que la propagande puisse continuer de se faire fort d’une allégation nutritionnelle de richesse en vitamine B12. En clair, les propagandes laitière et bouchère recommandent que l’excipient de la supplémentation en B12 soit le lait ou la viande plutôt que le glucose (comprimés de vitamine B12) ou le seitan (simili‑viandes véganes supplémentées en vitamine B12).
La propagande complique son message d’une insinuation mensongère plus ou moins explicite sur la prétendue naturalité de cette vitamine dans la viande et le lait. On passe dans le domaine de l’escroquerie.
La vitamine B12 naturelle est fabriquée par certaines bactéries dans l’intestin, aussi bien des humains que des animaux, et en synthèse ruminale chez les ruminants. Ces bactéries vivent aussi dans l’humus (la terre fertile), de sorte qu’elles peuvent se retrouver sur les légumes-racines pas trop nettoyés. Mais elles sont absentes de l’eau potable du réseau, mise à la disposition des animaux dans les élevages industriels.
L’organisme humain peut stocker de la vitamine B12 pour 3 à 5 ans.
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/exKpK_20_yE
Les viandes végétales VEGAN DELI sont déjà cuites et se consomment froides ou chaudes. Elles acceptent un coup de cuisson supplémentaire pour parfaire la dorure et la croûte, mais elles n’en ont pas besoin si vous ne tenez pas à les réchauffer. En cela elles se distinguent de la plupart des simples galettes, boulettes et pavés d’autres marques.
AVANTAGES : moins de contraintes, plus de facilité, et des économies d’énergie à la clé.
Les simili viandes, charcuteries et fromages VEGAN DELI périment à un ou deux mois du jour de leur fabrication (selon la famille de produits), puisque ce sont des aliments végétaux. C’est une durée de conservation très longue comparée à celle des fromages au lait cru de vache, 10 jours, trop courte pour les grands distributeurs, qui insistent pour que le lait de vache soit pasteurisé afin de porter cette durée à 30 jours. Le végétal ne connaît pas ce problème.
AVANTAGES : La distribution, la restauration collective et les ménages ont plus de souplesse, car ils peuvent relever leur seuil de surstock afin d’éviter tout risque de rupture, tout en atteignant l’idéal de zéro gaspillage alimentaire.
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/jjeHL0y6DuY
Retrouvez aussi les autres vidéos de Linck sur la chaîne YouTube VEGAN DELI - VEGGI DELI FIT FOOD
Linck est un fournisseur officiel de l’opération VegOresto coordonnée par L214, grâce à sa riche gamme de produits pour la restauration collective. De quoi concocter des repas savoureux végans à la sauce préférée de vos clients !
Retrouvez VegOresto sur vos médias sociaux :
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/p7lpi62FaVk
VEGAN DELI est commercialisé en France chez Monoprix, en Monaco chez Carrefour, et les produits Linck sont très présents en Allemagne et en Italie. Toutefois, Monoprix a divisé ses magasins en deux groupes selon leur surface : les plus grands font découvrir la gamme et bâtissent la clientèle, pendant que les plus petits restent dépourvus ; de surcroît, des dysfonctionnements de tout genre perturbent le réassort et laissent les rayons souvent vides, alors que le fournisseur, qui fonctionne en flux tendu, honore sans peine toutes les commandes et livre les plateformes Monoprix deux fois par semaine, une fois par plateforme.
En France, Carrefour préfère jusqu’à présent référencer surtout de mauvaises marques et sa MDD à l’exception notable des fromages de soja SOJABIO et FROM’JAMES du fabricant français Le Sojami. Le but est de continuer de protéger les “chasses gardées” des lobbies de la viande et du lait de vache, au détriment de notre planète Terre — et au mépris des engagements que la France a contractés dans l’Accord de Paris !
En attendant, le service consommateurs de Carrefour continue de collecter les demandes et de les faire remonter au service commercial. Quand le volume dépasse un certain seuil, le groupe Carrefour sera plus enclin à donner suite. C’est pareil pour les autres distributeurs.
Dès le matin et à la fin de chaque repas, dégustons encore plus de bonnes choses, toujours sans faire maltraiter aucune vache, sans faire torturer aucun veau, et sans amplifier le dérèglement climatique de façon insensée, grâce à la gamme de yaourts et desserts St Hubert Végétal.
St Hubert élabore ses yaourts et desserts à base de lait de soja (tonyu ou tonyou, équivalent liquide du tofu/tofou) exclusivement à partir de soja d’origine française, qui n’a rien à voir avec le mauvais soja OGM climaticide sudaméricain, dont une partie finit justement dans le lait de vache « origine France » via les fourrages à base de soja importé d’Amérique du Sud.
Grâce à des recettes conçues avec soin et une fabrication bien conduite, St Hubert évite au maximum le « goût de soja » et confère aux yaourts brassés et aux crèmes dessert des propriétés organoleptiques proches des aliments animaux qu’ils remplacent à merveille. Le yaourt nature St Hubert Végétal BIO par exemple a un goût et une texture plus agréables que ceux des marques de distributeur Carrefour BIO et Casino BIO, et le dessert au chocolat St Hubert Végétal BIO utilise un cacao meilleur (et plus foncé).
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/R7smZ8hKufM
Le calcium dans le lait n’est d’aucun secours contre l’ostéoporose, car au lieu de l’injecter dans la masse osseuse, le corps s’en sert pour neutraliser une partie des acides inorganiques qui restent après la métabolisation des protéines animales. La part non neutralisée de ces acides est déposée dans les tissus, causant des maladies d’origine métabolique comme la goutte et les rhumatismes.
Dans une interview donnée au Monde, Walter Willett, responsable du département de nutrition de l'école de santé publique d'Harvard, a dit : « L'OMS a statué que 500 mg [de calcium] par jour représentaient un apport suffisant, et cet apport peut être obtenu […] avec le calcium contenu dans un régime équilibré sans produits laitiers. En fait, la plupart des adultes à l'échelle mondiale ne consomment pas de produits laitiers et leur taux de fractures est plus faible que ceux observés aux Etats-Unis et en Europe où pourtant l'apport en calcium est bien supérieur. »
Nous ne sommes pas obligés de croire tous les discours de la propagande laitière ou bouchère, même diffusés dans les reportages télévisés, où ces fausses recommandations, débitées sur le ton de l’évidence ou dans une posture d’autorité, sont particulièrement insidieuses puisque par déontologie, journalisme rime avec objectivité. Même publiques, les chaînes dépendent des lobbies du lait et de la viande, dont les acteurs pèsent lourd dans les portefeuilles publicitaires. Aujourd’hui, l’urgence climatique complète et recoupe la cause animale pour absolument décrédibiliser ces agissements.
⚠ La MDD Auchan va jusqu’à omettre la pectine dans le cahier des charges de sa spécialité Soja nature afin d’aboutir à un produit de très mauvaise qualité où environ la moitié de l’eau du tonyu se sépare des protéines, afin de dégoûter les consommateurs habitués au yaourt de vache et qui font une première mauvaise expérience avec le végétal parce qu’ils ont eu la malchance de tomber sur la marque Auchan. Cela fait d’Auchan un distributeur irrespectueux envers les végans, et peu coopératif à la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
⚠ Un autre écueil, où échouent Andros (Andros gourmand et végétal) et General Mills (Panier de Yoplait), consiste à proposer des crèmes au lait de coco ou au lait d’amande, avec à la clé soit un petit goût de coco non consensuel, soit un concept non viable vu l’impact environnemental de la culture des amandiers, surtout non bio, et de l’acheminement des amandes comme des noix de coco vers la France.
Et pour remplacer partout le beurre de vache, St Hubert propose une gamme bien connue de margarines, sans huile de palme, riches en acides gras oméga 3.
St Hubert est la première entreprise à avoir signé la charte PNNS (2008).
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/xqL7K5h79mA
St Hubert met à votre disposition un outil interactif qui vous aide à trouver le magasin le plus proche qui fasse vos références préférées parmi BIO Nature, BIO Abricot, BIO Citron, BIO Framboise, BIO Chocolat, BIO Praliné, BIO Vanille, Fruits jaunes, Fruits rouges, Liégeois.
Lien vers cette vidéo sur YouTube : youtu.be/Wzu9V4_ctr8
transition-alimentaire-papillon-personnalisable_2019-11-04.odt
Jacques Chirac, décédé le 26 septembre 2019 au lendemain de la sortie d’un nouveau rapport du GIEC, avait alerté l’humanité dès le 2 septembre 2002, sur les dangers du réchauffement climatique, pointant clairement notre responsabilité. 17 ans plus tard, Greta Thunberg reprend : Notre maison brûle !
Info ajoutée le 26/09/2019
Dernière modification le 07/11/2019
Valérie Masson‑Delmotte, co‑présidente du GIEC, est parmi les invités à L’émission pour la Terre. Lire plus à la page Sécurité routière.
Nicolas Hulot, ancien ministre d’État de la Transition écologique et solidaire, a dit dans la conclusion (à partir de 02:26:18) de L’émission pour la Terre, avec Anne‑Élisabeth Lemoine et Nagui :
« Je pense que ce qui est important d’abord, ce soir, c’est que, il faut le noter, il y a eu un moment assez rare où on n’était pas dans la confrontation. Vous avez donné un bel exemple de ce qui devrait nous inspirer. Parce que, je le répète, mais on doit sortir de cette culture de la polémique, de la confrontation, de la politique partisane. Il faut créer un cercle vertueux. Chacun doit jouer son rôle. La science doit nous éclairer. […] Notamment le GIEC. C’est notre boussole. Ils nous ont donné un cap, il faut s’y tenir. Notre conscience doit nous guider. Le citoyen doit accompagner, doit innover, doit partager. Le politique doit tracer le chemin. […] Il faut qu’on sorte de ces postures où il y a une défiance […] un peu excessive vis-à-vis du politique. Le politique ne peut pas tout. Il peut beaucoup, mais il peut dès lors qu’il a un mandat, et que le citoyen éclaire. Ce soir, quelque part on donne une forme de mandat au politique : Plus de 500 000 personnes ont répondu. Donc sortons de cette défiance, parce que chez les politiques il y a aussi des gens, des hommes et des femmes qui sont animées par le sens de l’intérêt général, mais qui sont parfois sous des injonctions très contradictoires. Mais aussi aux politiques de sortir de cette politique partisane qui stérilise le débat public, et d’écouter, de s’inspirer de la société civile. Il y a des initiatives qui sont extraordinaires, qui pourraient devenir les standards et les normes de demain. Voilà le cercle vertueux dont on devrait s’inspirer après l’émission de ce soir. »
« Nous ne pourrons maintenir le réchauffement planétaire nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels que si nous mettons en œuvre des transitions sans précédent dans tous les secteurs de la société, y compris l’énergie, les terres, les écosystèmes, les zones urbaines, l’infrastructure et l’industrie. Les politiques climatiques et les réductions d’émissions ambitieuses indispensables à la concrétisation de l’Accord de Paris protégeront également les océans et la cryosphère – et, en définitive, toutes les formes de vie sur Terre. »
Debra Roberts, co-présidente du Groupe de travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)
Hoesung Lee, Président du GIEC (dans la vidéo à partir de 1:19:27) :
“There are various wonderful adaptation methods to be applicable in this world of climate change: ecosystem-based adaptation or through the carbon system etc., but those systems can be applicable only under a global warming less than 1.5 or much less than 2 °C. Which implies that the world need to take an immediate drastic reduction of greenhouse gas warming. And I believe that that is the message the scientific community has given the world insistently throughout these assessments.
Il y a différentes merveilleuses méthodes d’adaptation utilisables dans ce monde de changement climatique, basées sur les écosystèmes ou par le système de carbone (?), mais ces méthodes ne peuvent être utilisées que dans un réchauffement de moins de 1,5 ou beaucoup moins de 2 °C. Ce qui implique que le monde a besoin de prendre une réduction immédiate et drastique du réchauffement par gaz à effet de serre. Et je crois que c’est le message que la communauté scientifique a donné au monde avec insistance tout au long de ces évaluations.
(Extrait de la page de téléchargement du rapport SROCC sur le site du GIEC)
Le SR1.5 (voir plus bas) a des résumés en français.
Richard Flanagan, écrivain australien, a analysé pour The Guardian le discours de Greta Thunberg aux Nations Unies lundi 23 septembre 2019 :
© Now This News, 2019
« Salva
el mundo
#GoVegan »
Vidéo : © Now This News, 2019 [Voir sur YouTube]
Info ajoutée le 08/08/2019
Dernière modification le 26/09/2019
Lors de la conférence de presse du 8 août 2019 à l’occasion de la publication du Rapport spécial Changement climatique et terres, le GIEC a reçu plusieurs questions sur la transition alimentaire. Comme anticipé (voir plus bas l’annonce de l’évènement), durant la réunion plénière les gouvernements ont dû interdire au GIEC d’émettre une recommandation formelle de remplacer la viande par ses équivalents végétaux (consigne bien sûr confidentielle).
Ainsi, Lisa Schlein de Voice of America, qui a demandé au GIEC s’il recommande une alimentation végane — « Je vois que personne d’entre vous n’est disposé à me dire que je devrais devenir végane, mais j’aimerais vous demander si cela aiderait la planète quand je mangerais des broccolis au lieu d’une entrecôte, […] » — a reçu comme réponse : « Pourrions-nous adopter le bon langage, en réponse à votre question : Si vous nous disiez que votre décision personnelle est de réduire le nombre d’entrecôtes que vous voulez consommer, et plutôt changer pour un régime à base végétale, chacun sur le podium vous dirait probablement : ‹ Bien, c’est une bonne décision ! › Et vous aideriez la planète à réduire les émissions de gaz à effet de serre, parce que vous réduiriez la nécessité d’élever du bétail dans les proportions actuelles, et cela réduirait les émissions de méthane. Considérer les émissions et comment les réduire est une ligne directrice clé dans toute décision au niveau politique et au niveau individuel. Ainsi votre empreinte carbone devrait être une préoccupation. […] » [Vidéo à partir de 57:40 (−24:48)]
Demandés si eux-mêmes avaient arrêté la viande, les scientifiques sur le podium n’ont dit ni oui ni non, mais l’un d’entre eux s’est exécuté en témoignant qu’il a diminué la viande et qu’il a perdu du poids, parlant de pressions familiales. « Si je n’avais pas fait cela, j’aurais eu beaucoup de soucis », a-t-il ajouté dans un début de confidence.
La vidéo de la conférence de presse est consultable sur la page Facebook du GIEC
Des études scientifiques ont prouvé que les enfants ont un rôle de champions de la lutte contre le dérèglement climatique, et de prescripteurs auprès de leurs parents. Voir la 3ᵉ vidéo ci-dessous.
Organisation intergouvernementale, le GIEC a pour mission de synthétiser le travail scientifique avec un souci constant d’objectivité et d’impartialité. Un rapport rédigé sur un nombre de pages qui se compte en centaines est ensuite résumé en quelques dizaines de pages.
Dans un deuxième temps, ce résumé est ensuite contrôlé et corrigé ligne par ligne lors de l’assemblée plénière, et plus tard, le rapport initial est mis en conformité avec le résumé. Ce processus a pour but d’adapter les recommandations des scientifiques aux préoccupations des politiques, une censure exercée par les gouvernements des pays les plus riches, dont le GIEC dépend pour son financement.
Résultat : La recommandation scientifique actuelle de devenir végans pour sauver notre planète est atténuée, relativisée et adaptée aux exigences des gouvernements porte-paroles des lobbies de la viande et du lait de vache, dont le seul but est de maintenir les consommateurs dans un égarement suicidaire. Parce que sans la folie de la viande, le marché du grain surgonflé actuel s’effondrerait en reprenant des dimensions humaines. Les multinationales climaticides du secteur imploseraient les unes après les autres, l’argent avec lequel elles corrompent les gouvernements retournerait à d’autres secteurs, et l’Amazonie pourrait être rendue à la forêt et aux peuples d’Amazonie.
Par conséquent, il est interdit au GIEC de formuler un message fort appelant les consommateurs à se reconvertir et à sauver la planète. Le mieux qu’il puisse faire est de recommander aux populations les plus carnivores de végétaliser leur consommation de moitié.
Ne nous y trompons pas : Cette attitude et ces éléments de langage sont dictés au GIEC par les gouvernements des pays les plus climaticides, afin que les consommateurs continuent le plus longtemps possible de coopérer avec le grand agrocrime (organisé en multinationales et lobbies), et d’aider ce dernier à accaparer le plus d’argent possible avant que les écosystèmes s’écroulent un à un.
Il n’empêche que le GIEC a pu mettre en évidence les différents points suivants :
(Extrait de la page de téléchargement du rapport SRCCL sur le site du GIEC)
Le SR1.5 (voir un peu plus bas) a des résumés en français.
Sommes-nous en passe d’acquérir un profil collectif de « pires criminels contre l’humanité » dans toute l’histoire mondiale, pires qu’Hitler, Staline, Slobodan Milošević et Bachar al‑Assad réunis ? Si oui, comment ? Pour moins que de légères différences dans le goût ou la texture des aliments, nous sommes en train d’entretenir la 6ᵉ extinction de masse. Et nous sommes en train de multiplier par millions ou milliards le nombre des personnes qui devront vivre un enfer au quotidien sur notre planète Terre. Les générations futures pourraient nous en vouloir.
Que cela n’advienne ! Pays de démocratie, berceau des droits de l’Homme, la France peut reprendre aujourd’hui le flambeau du progrès et de la civilisation. Le peuple français peut de nouveau apporter une lumière au monde en donnant l’exemple de comment on sauve le climat grâce au pouvoir qui est donné à toutes les Françaises et à tous les Français qui ont les moyens de faire des courses alimentaires. Tous les habitants de notre planète qui peuvent s’acheter à manger en ayant le choix, ont le pouvoir de décider vers quels fournisseurs ils dirigent leurs fonds. Si nous évitons les produits des fournisseurs climaticides (viande, lait, œufs), et si nous nous tournons vers les produits qui ont le moindre impact sur le climat (tous les produits qui ne sont pas issus d’élevages industriels, qui sont exempts d’huile de palme ; des exemples sont cités plus bas), nous faisons notre part pour sauver les générations futures, nous aurons bonne conscience — et nous ferons le buzz !
Nos gouvernements craignent d’être destitués ou non réélus s’ils prennent des mesures efficaces contre le dérèglement climatique ? L’inaction gouvernementale serait-elle le reflet de l’état d’esprit de la majorité de la population ? Dans ce cas, voulons-nous vraiment être les grands méchants qui poussent à détruire la Terre, ou plébiscitons-nous plutôt le nouveau modèle de consommation que le pape François appelle de ses vœux ?
Ajoutée le 4 août 2019
Source : article paru dans The Guardian le 3 août 2019 [LIRE EN LIGNE]
Le nouveau rapport du GIEC, intitulé Climate Change and Land, est en ces jours‑ci discuté à Genève, où la 50ᵉ réunion du GIEC est en cours depuis vendredi 2 août 2019 au siège de l’Organisation météorologique mondiale, cofondatrice du GIEC.
Le rapport sera publié jeudi 8 août 2019 ; un évènement qui sera l’occasion d’une conférence de presse à partir de 10:00 CEST, suivie d’entretiens individuels de membres du GIEC avec la presse.
Le GIEC est sur le point de recommander à la population mondiale de changer pour une alimentation exempte d’aliments d’origine animale — si le résumé à l’attention des politiques n’est pas délavé sous la pression des lobbies pendant la réunion plénière.
À défaut de remplacer viande, produits laitiers et œufs par leurs équivalents végétaux maintenant, il serait impossible d’espérer que la planète reste dans un état vivable, même en réduisant la consommation d’énergies fossiles.
Pourquoi n’avons-nous pas besoin d’aliments d’origine animale ?
Découvrez plus bas sur cette page pourquoi l’espèce humaine n’a aucune raison sanitaire de consommer de la viande, des produits laitiers, des œufs ou du poisson.
Pour rappel, le nouveau rapport sur le changement climatique et les terres suit et complète un premier rapport spécial, publié le 8 octobre 2018, qui est le fondement de l’action actuelle. Il explique en détail pourquoi il faut absolument que la hausse des températures reste bien en-dessous de 2 °C, comme convenu dans l’Accord de Paris.
(Extrait de la page de téléchargement du rapport SR1.5 sur le site du GIEC)
Dès avant la COP21, en 2014 une étude suédoise publiée dans la revue Climatic Change, et citée dans le SRCCL du GIEC, démontre que pour limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, nous devons commencer par baisser notre consommation de viande et de produits laitiers.
Cette étude fait déjà écho à d’autres, dont une de 2009, pareillement parue dans Climatic Change, calculant que « le coût pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux serait significativement moindre si la consommation de produits issus de l’élevage était abandonnée ».
Selon le calcul traditionnel, 15 % des émissions globales d’équivalent CO₂ vont sur le compte de la production de viande et d’autres aliments animaux. C’est plus que les émissions des avions, voitures, cargos et locomotives diesel réunies ! Encore ce chiffre (donné comme « 14,5 % » par la FAO intimidée par les lobbies) n’inclut-il pas le manque à capter du carbone après la destruction de la forêt pour cultiver du fourrage. Tout compte fait, selon l’étude la plus sérieuse publiée sur le sujet, la part de tous les aliments animaux dans l’effet de serre est de 29 % en moyenne (voir plus haut et plus bas). En prenant le 90ᵉ pourcentile, il est même de 31 % ! De quoi sauver le climat en moins de deux.
Arrêter le dérèglement climatique paraît impossible si l’on ne s’occupe pas de réduire l’envie de viande, en croissance rapide dans le monde chez des consommateurs carencés en minéraux et en vitamines parce qu’ils consomment des glucides appauvris — pain blanc, pâtes blanches, sucre blanc et la quasi-totalité des “sucreries” qui en sont faites. Une aberration quand on pense comme il est facile de rajouter du son et un peu de germe pour recompléter la farine (voir plus bas).
Cette page essaie d’expliquer que selon les derniers résultats scientifiques, les aliments d’origine animale ont beaucoup d’inconvénients et aucun avantage comparés à leurs équivalents végétaux. Des aliments consommés en excès dans les pays industrialisés, loin au delà des recommandations officielles (obsolètes ou déjà biaisées). À la clé, la dévastation de la planète (Amazonie, Gran Chaco, bassin du Congo, région de l’Himalaya, …) et le dérèglement du climat.
Organiser un barbecue sans forcer le dérèglement climatique
(à travers la viande) ?
C’est possible ! Cette lettre d’information de l’association L214 pointe vers des pages où l’on vous
explique tout.
En prime, découvrez comment être sportif de haut niveau éco‐responsable.
Elena Manaenkova
Secrétaire générale de l’Organisation météorologique
mondiale
Source : Past four years hottest on record, data shows [The Guardian, article en anglais]
La climatologue canadienne Katharine Hayhoe a vécu la COP21 dans l’équipe d’une ONG. Dans cette vidéo, elle répond à une question après sa conférence « Atténuer, s’adapter ou souffrir : connecter le changement global aux impacts et solutions locales », tenue au Trinity College à Cambridge le 15 mai 2019.
La question est : « Face au manque de représentation des pays d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie, qu’en est-il quant à faire participer tout le monde aux discussions, pas seulement les États‑Unis et l’Europe ? »
« Quand nous discutons du changement climatique dans les pays occidentaux, notre point de vue est tellement centré sur l’atténuation. On ne parle que d’atténuer les effets. Tous nos efforts se focalisent sur l’atténuation, parce que nous faisons partie des plus gros émetteurs du monde. Mais la grande majorité des pays étaient à Paris pour dire : ‹ C’est à peine si nous produisons du carbone ; historiquement nous n’avons pas contribué à ce problème ; or nous souffrons : les pluies sont retardées ; quand elles arrivent elles causent des inondations ; nos côtes sont submergées par la montée du niveau de la mer ; les cyclones deviennent de plus en plus violents. Nous sommes déjà en train de souffrir ! Qu’est‑ce que vous allez faire ?? › Cela m’a tellement brisé le cœur que quand j’étais de retour au Texas, où les gens me disaient tous les jours qu’ils ne pensent pas que le climat est en train de changer, il m’a fallu plusieurs semaines pour être capable de reparler aux gens, tellement j’avais envie d’empoigner quelqu’un, le secouer et lui dire : ‹ Comment osez‑vous être là dans votre coin confortable à dire que non, le climat ne change pas, ce n’est que le cycle naturel ; parce que moi je ne pense pas que ça vaille la peine de modifier quoi que ce soit […]. › »
En réponse à une autre question, posée juste avant, Katherine Hayhoe cite une étude prouvant que les jeunes filles sont les mieux à même de convaincre leurs parents :
Q : « Les parents écoutent les jeunes filles plus souvent. Quand les gens parlent du changement climatique, leurs filles ont vraiment beaucoup d’impact. Pourquoi à votre avis ? […] Pourquoi les filles ont-elles un peu plus de succès ? »
R : « […] Dans une étude à l’université d’État de Caroline du Nord l’an dernier, des enfants recevaient un enseignement sur le changement climatique, puis en parlaient à leurs parents, afin de voir si l’opinion des parents était changée par leurs enfants. La Caroline du Nord est à dominante conservatrice. On a constaté que les enfants étaient capables d’influencer l’opinion de leurs parents, ce qui est très bien ; mais on a aussi constaté que les filles avaient l’influence la plus forte sur les pères conservateurs. C’était fascinant. — Cela est en partie dû au fait que quand on regarde autour du globe, les femmes et les enfants sont disproportionnellement affectées par les impacts du climat qui change.
« Des études ont aussi montré que quand nous parlons de solutions pour quelque gros “méchant” problème comme on l’appelle, plus nous avons de voix diverses autour de la table, aussi bien en termes de contexte, d’héritage, de culture, que de genre, plus nous […] solutions que nous pouvons apporter.
« Et puis quand vous regardez les grèves pour le climat qui ont lieu dans le monde, beaucoup – pas tous, mais beaucoup des leaders sont des jeunes femmes levant leurs voix pour l’avenir de cette planète dont elles vont hériter.
« Je trouve cela encourageant, car dans mon propre domaine des sciences de la Terre, à l’époque où je suis devenue professeure, 9 % parmi nous sont des femmes… ce qui est un manque stupéfiant de diversité. […] de voir ce changement dans tous les aspects des voix qui s’élèvent pour parler du changement climatique, je le salue car nous avons besoin de toutes les voix, de toutes les personnes autour de la table qui disent : ‹ Voici le problème. Nous devons le résoudre, et il nous faut travailler ensemble pour cela. › Merci. »
C : « Très bien. »
Ne pas hésiter à rembobiner pour écouter la conférence Mitigate, Adapt or Suffer et regarder les diapositives.
—
Les vidéos qui suivent présentent la venue de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale française. La Suédoise de 16 ans avait passé des milliers d’heures depuis ses 11 ans à s’informer sur le changement climatique. Un de ses ancêtres, le prix Nobel de chimie Svante Arrhenius, avait alerté le premier, dès 1896, sur le changement climatique par l’effet de serre qui augmente à cause des émissions de dioxide de carbone dans l’atmosphère.
Cette vidéo de La Chaîne Parlementaire restitue la plus grande partie du discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale :
Le discours complet en anglais non doublé a été diffusé par la Chaîne parlementaire LCP. Greta Thunberg a commencé et terminé en français son discours de 12 minutes, tenu à l’invitation du député Mathieu Orphelin et du collectif parlementaire transpartisan Accélérons. L’évènement qui a eu lieu dans la salle Victor Hugo s’est poursuivi par un discours d’Ivy Fleur‑Boileau, 19 ans, étudiante en théâtre et musique, de Youth For Climate Angers ;un discours de Virgile Mouquet, 18 ans, futur étudiant en physique et chimie, de Youth For Climate Bordeaux ; un discours d’Alicia Arquetoux, 17 ans, de Youth For Climate Lorient ; et un discours de Valérie Masson‑Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA et co‑présidente du groupe nᵒ 1 du GIEC, et s’est terminé par une conférence de presse.
Pour accéder à la vidéo AFP de l’évènement entier, rendez-vous directement sur le site YouTube :
Dans la partie traduite ci-dessous, Greta Thunberg répète la question (a priori oratoire) de l’existence d’un GIEC bis, d’un Accord de Paris secret, et d’un budget carbone différent, mise en gras dans le texte, et à laquelle la suite de cette page essaiera d’apporter des éléments de réponse.
« Mais je vais aussi vous dire ceci : Vous ne pouvez pas résoudre la crise sans la traiter comme une crise, sans avoir une vue d’ensemble. Vous ne pouvez pas faire endosser la responsabilité à des personnalités, à des politiques, au marché, ou à d’autres parties du monde. Cela doit inclure toutes choses et tout un chacun.
« Une fois que vous réalisez comme le budget carbone qui nous reste est douloureusement petit ; une fois que vous réalisez comme il disparaît vite ; une fois que vous réalisez que quasiment rien n’est fait à ce propos ; et une fois que vous réalisez que presque personne n’est seulement conscient que des budgets carbone existent même, alors dites-moi : Que faites-vous exactement, et comment le faites-vous sans un ton alarmiste ? C’est la question que nous devons nous poser à nous-mêmes, et aux personnes au pouvoir. La science est claire, et tout ce que nous les enfants faisons est de communiquer et d’agir selon cette science unie.
« Maintenant, des dirigeants politiques dans quelques pays commencent à parler. Ils commencent à déclarer des urgences climatiques, et à annoncer des dates pour une soi-disante “neutralité climatique”. Déclarer une urgence climatique, c’est bien. Mais seulement fixer ces dates vagues et éloignées, et dire des choses qui donnent l’impression que les choses sont faites, et que l’action est en cours, cela va très probablement faire plus de mal que de bien. Parce que les changements nécessaires ne sont toujours en vue nulle part. Pas en France, pas dans l’UE, nulle part.
« Et je crois que le plus grand danger n’est pas notre inaction. Le vrai danger est quand des entreprises, des politiques font en sorte que les choses aient l’air comme si une réelle action avait lieu, quand en réalité presque rien n’est fait, à part [des campagnes de communication]. (Applaudissements)
« L’urgence climatique et écologique, c’est ici et maintenant. Mais elle vient seulement de commencer. Elle va empirer. 420 gigatonnes de dioxide de carbone restant à émettre au 1ᵉʳ janvier 2018 pour avoir 67 % de chances de rester en-dessous de 1,5 °C d’augmentation globale des températures. Et maintenant ce chiffre est déjà descendu à moins de 360 Gt. Aux niveaux d’émissions courants, ce budget restant sera parti dans environ 8½ ans.
« En fait, depuis que j’ai commencé ce discours, le monde a émis environ 800 000 tonnes de dioxide de carbone. — Et si quelqu’un a encore des excuses pour ne pas écouter, pour ne pas agir, pour ne pas s’en préoccuper, je vous demande une nouvelle fois : Y a-t-il un autre Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ? Y a-t-il un Accord de Paris secret, que nous ne connaissons pas ? Un qui n’inclut pas l’aspect de l’équité ? Avez-vous un budget différent pour au moins une chance raisonnable de rester en-dessous de 1,5 °C de montée globale des températures ?
« Quelques personnes ont choisi de ne pas venir ici aujourd’hui… quelques personnes ont choisi de ne pas nous écouter… Soit ! Après tout, nous ne sommes que des enfants. Vous n’êtes pas tenus de nous écouter. Mais vous êtes tenus d’écouter la science unie, les scientifiques. Et c’est tout ce que nous demandons : Soyez simplement unis derrière la science !
« Merci [en français]. » (Applaudissements)
Nous semblons si peu impressionnés par l’Accord de Paris et les avertissements du GIEC, que l’on dirait qu’un autre organisme nous aurait assuré de chiffres plus favorables qui ne nécessitent aucune action de notre part. Les questions de Greta Thunberg, en gras dans l’extrait traduit plus haut, sont certes une manière diplomatique de nous mettre devant nos responsabilités.
Il paraît toutefois utile d’élargir le sujet en partant à la recherche d’éléments plus confidentiels, semi-secrets ou quasi-secrets qui orienteraient une partie des décisions politiques en matière de climat, tout en étant tabous pour ne jamais apparaître dans les documents officiels, ne jamais être évoqués dans les médias non indépendants, et ne jamais être portés à l’attention du grand public, dans le but de nous empêcher de voir l’intérêt de modifier nos habitudes de consommation dans un sens défavorable à un certain secteur économique, mais capable de sauver le climat. Et d’augmenter notre qualité de vie aussi en termes de santé.
Dans son discours à TEDxStockholm en novembre 2018, Greta Thunberg pointait l’incohérence entre nos paroles et nos actes : « Personne n’agit comme si nous étions en crise. Même la plupart des climatologues ou politiques verts continuent de voler auutour du globe, mangeant viande et produits laitiers. » À côté des carburants fossiles, les aliments d’origine animale sont l’une des causes majeures du dérèglement climatique. Et celle qui est la plus facile à éliminer. Le contraste est saisissant entre d’une part leur apparente innocuité et leur imaginaire nécessité, et d’autre part l’effet dévastateur et proprement catastrophique de leur actuelle production de masse. En toute logique, les personnalités cohérentes s’en passaient complètement et continuent de s’en passer sans regrets, de Robert Goodland à Greta Thunberg, Paul McCartney, Forest Whitaker, Joaquin Phoenix, Moby, Pamela Anderson, Jessica Chastain, RZA, Peter Dinklage, Alicia Silverstone, Erykah Badu, Woody Harrelson, et de nombreuses autres célébrités. Aujourd’hui ce sont des dizaines de millions de personnes dans le monde, de l’Allemagne aux États-Unis en passant par la France.
Tous les indices convergent pour étayer l’hypothèse selon laquelle la pression des lobbies agroalimentaires de la viande, du grain (principalement consommé par les bœufs, les porcs et la volaille) et des produits laitiers a réduit un pan du corpus scientifique relatif au climat en quelque sorte à prendre le maquis, afin que les instituts de recherche et les organisations du secteur puissent continuer de recevoir des financements même publics, à cause de l’infiltration des gouvernements par les lobbies viande-lait-œufs, dominés par certaines multinationales.
Cette solution de dernier ressort qu’a choisi la science climatique d’occulter des éléments cruciaux pour la compréhension et l’atténuation du dérèglement climatique, aurait pris son départ en 2006, quand la FAO avait dévoilé dans une étude intitulée « L’ombre longue du bétail. Problèmes environnementaux et options » (Livestock’s long shadow. Environmental issues and options) que l’élevage pesait pour 18 % dans l’effet de serre. Aussitôt l’organisation a été attaquée par certaines multinationales et certains gouvernements : « Vous ne croiriez pas combien nous étions attaqués », confia quatre ans plus tard le coordinateur de l’étude, Samuel Jutzi, directeur de la division Production animale et santé à la FAO. Pas de toutes parts : « Nous savons que quelques-unes des compagnies du secteur privé sont plus progressistes que quelques-uns des politiques de pays qui ont beaucoup misé sur l’élevage. »
Aussi quand en 2009, dans « Élevage et changement climatique » (Livestock and Climate Change), le Pʳ Robert Goodland et Jeff M. Anhang (voir plus bas la section consacrée au fact-checking de l’article) avaient essayé de corriger ces calculs, pointant les oublis de la FAO, ses sous-estimations et ses incohérences avec ses propres statistiques, la responsabilité de l’élevage dans le dérèglement climatique est montée en flèche jusqu’à 51 % « au minimum ». À la clé, la préconisation d’une transition alimentaire vers les équivalents végétaux. On imagine comme les lobbies de la viande et du lait se sont déchaînés. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) a retiré de son site son hommage à Robert Goodland ; contactée à ce propos, l’organisation garde le silence. Quant à la FAO, elle a même baissé l’impact de l’élevage sur l’effet de serre de 18 % à 14,5 % ; interpellée à propos du calcul de ce chiffre et de sa précision trompeuse, elle ne répond pas non plus.
C’est pour extrapoler la part de l’élevage à 80 % du budget carbone autorisé en 2050 que les langues des scientifiques ont commencé à se délier prudemment. Un rapport publié par la revue Science en 2017 calcule que le remplacement total de la viande,des produits laitiers et des autres aliments animaux dans l’alimentation humaine permet de réduire de 75 % la surface cultivée — et de couper 29 % de l’effet de serre : ((8,1 Gt ÷ 6,6 Gt) + 1) × (49 % × 26 %), où 26 % est la part de l’agroalimentaire dans les émissions anthropiques de GES, 49 % est la baisse de ces émissions suite à l’arrêt des productions animales, 6,6 milliards de tonnes d’équivalent CO₂ par an en masse absolue ; et 8,1 Gt CO₂eq est la masse annuelle de dioxide de carbone captée grâce à la reforestation des surfaces libérées (qui en général avaient été déforestées pour la viande !).
Cette situation conduit à un double langage, intrinsèquement lié à l’inaction dominante.
Les décideurs politiques sont très probablement rares à ignorer que tout compte fait, l’accroissement de l’effet de serre est aujourd’hui lié pour environ 30 % à notre façon de manger. Ce moteur du dérèglement climatique s’arrêterait net entre cette année 2019 et au plus tard 2021, si toute l’humanité acceptait subitement la position scientifique la plus à jour selon laquelle les bilans climatique et sanitaire des aliments carnés ou laitiers sont nettement négatifs, et alignait son comportement sur ses connaissances. Mais au lieu de guider les choix et d’être mis en œuvre, ce savoir est tenu secret, et sa diffusion au compte-gouttes est assortie de l’injonction de ne pas le rendre public. Il n’en fait pas moins partie de la science climatique, qui le publie de manière plus ou moins explicite ou confidentielle, au nez et à la barbe de lobbies répressifs, dans les médias les plus indépendants, qui ne risquent pas leur existence en publiant des informations dérangeantes. Et il paraît être secrètement utilisé dans le cadre d’une politique machiavélique qui s’en sert pour justifier le bridage de la baisse en régime attendue des énergies fossiles.
De l’autre côté, avec un impact qui ne dépasse guère les 70 % du dérèglement climatique, les autres mesures à prendre, dont l’arrêt des carburants et combustibles fossiles – qui reste bien sûr un objectif indispensable et urgent – sont pour la plupart si difficiles à réaliser qu’elles sont à elles seules incapables de sauver le climat. À pression agroalimentaire croissante (à cause de la viande et du lait, dont la biomasse est de plus en plus cultivée sur des zones déforestées), le pire modèle agricole déteint même sur les biocarburants (pareillement cultivés sur des zones déforestées ou non reforestées/afforestées). Nos mauvais aliments entraînent dans leur perte le diester de colza et l’éthanol de maïs, énergies renouvelables au bilan carbone paradoxalement plus défavorable que celui des énergies fossiles carbonées qui ne détruisent pas de forêts, et qui dans ces conditions sont avantageusement remplacées par l’éolien, le solaire, la géothermie, le biogaz et d’autres énergies renouvelables non foresticides.
Au milieu de ces contradictions, le personnel politique est pris en tenaille de toutes parts mais, astreint au “secret professionnel”, s’abstient de démasquer les intérêts industriels – qui financent en grande partie la vie politique. Et il se garde bien de pointer les désordres alimentaires de surconsommation de viande, de produits laitiers et d’ovoproduits – désordres qu’il partage en général avec son électorat.
—
Au vu de ces faits, comment ne pas penser à une conspiration ? Noam Chomsky a dit de la « théorie du complot » : « C'est quelque chose que les gens disent quand ils ne veulent pas que vous réfléchissiez à ce qui se passe vraiment. » [sourçage sur Wikipédia] — Autre citation de Wikipédia: « Dans un article de 2007, Frédéric Lordon écarte les explications psychologiques du conspirationnisme, estimant que celui-ci traduit la contradiction entre la volonté de savoir des classes dominées et leur absence d’accès aux moyens de savoir. En 2015, il est l'auteur d'un article dans un dossier du Monde diplomatique consacré aux théories du complot, dans lequel il envisage l'adhésion à celles-ci comme la contrepartie d'un manque de transparence répandu. Selon lui, ‹ le conspirationnisme n'est pas une psychopathologie de quelques égarés, il est le symptôme nécessaire de la dépossession du politique et de la confiscation du débat public ›. En 2017, Lordon publie un nouvel article sur le sujet intitulé ‹ Le complot des anticomplotistes ›. Il avance notamment que les accusations de complotisme seraient le moyen commode que les tenants de l’‹ ordre social › utilisent pour disqualifier leurs adversaires quand ils se trouvent à court d'arguments.[Note] »
La collusion d’intérêts entre des industriels climaticides et des politiques aurait pour objectif de maintenir les énergies fossiles sous le feu des projecteurs parce que la transition énergétique a la réputation d’être lente, coûteuse et relativement difficile, laissant aux compagnies minières et pétrolières de “beaux” jours devant elles. En même temps, la responsabilité décisive de l’élevage dans le dérèglement climatique est minimisée à l’aide de modèles de calcul spécialement conçus à cette fin (à la faveur du fait qu’il est relativement facile d’induire le public en erreur sur l’impact climatique et l’existence même de chacun des nombreux intrants et extrants), parce que la transition alimentaire est rapide, facile et même financièrement avantageuse sur un marché non déformé.
—
« Qu’on nous donne un bon salaire, et nous achèterons les produits végétaliens ! »
Pointée du doigt, la gentrification (ou boboïsation) de l’alimentaiton éco‐responsable a au moins quatre causes : l’immaturité du secteur, l’illégalité des élevages industriels, l’inutilité sanitaire de la viande et des produits laitiers, et la manipulation du marché.
Le développement des lignes de produits commence par le milieu ou haut de gamme pour dégager les bénéfices qui paient la R&D et le développement des structures économiques. Tant que les volumes sont modestes, les économies d’échelle permises par les chaudrons de trois tonnes chez Andros ne sont pas encore possibles. À ce stade on assiste à une « gentrification » de l’alimentation végane, où la bourgeoisie qui dispose de toutes les ressources pour s’informer, décide de l’avenir si le mimétisme social fait suivre les autres parties de la société. Or actuellement, on voit que la grosse majorité de la gentry reste encore sur les aliments animaux, continuant de donner le mauvais exemple.
Une fois de plus, les riches bien plus que les pauvres et les classes moyennes sont responsables du dérèglement climatique. Ce constat permet à toute personne de connaître sa responsabilité en fonction de son portefeuille. Quand celles et ceux qui ont les moyens d’acheter ces produits au prix fort feront leur devoir, le secteur arrivera progressivement à maturité, la production augmentera, les prix baisseront, et l’industrie commencera à fournir tous les segments du marché, permettant au plus grand nombre d’aider à faire monter en puissance la transition alimentaire.
Le Code rural est formel :
« Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. […] Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques […]. Des décrets en Conseil d’État déterminent les mesures propres à assurer la protection de ces animaux contre les mauvais traitements ou les utilisations abusives et à leur éviter des souffrances lors des manipulations inhérentes aux diverses techniques d’élevage, de parcage, de transport et d’abattage des animaux. » (La citation complète se trouve plus bas sur cette page.)
Difficile de trouver des aliments animaux pas chers qui ne soient issus d’élevages industriels, où les impératifs biologiques des animaux sont bafoués, où les souffrances, loin d’être évitées aux animaux, sont aggravées et multipliées, et où prolifèrent les abus et mauvais traitements. Ces crimes, délits et contraventions contre le Code rural sont intrinsèquement liés aux économies d’échelle, à la compression des coûts, et au bradage des produits priorisant la quantité en tonnes au lieu de la qualité en termes de densité nutritionnelle incluant les minéraux et les vitamines, indispensables pour métaboliser utilement les macronutriments.
Sans les économies illégales faites sur le dos des animaux, l’ensemble des viandes, des poissons, des œufs et des produits laitiers coûterait beaucoup plus cher, et le fossé avec les aliments végétaux de substitution n’existerait plus. Notre vision du marché est déformée à cause des pratiques d’une partie des acteurs économiques. Entre 60 % et 80 % du marché des aliments d’origine animale est en réalité une sorte de trafic légalisé d’objets issus de ce qui devrait s’appeler “le grand agrocrime légalisé en bandes organisées” des multinationales agrochimiques jusqu’aux exploitants victimes de déformation professionnelle, et aux employés des abattoirs, des couvoirs et des élevages de poissons.
Les enfants élevés complètement sans aliments animaux depuis leur plus jeune âge sont en meilleure santé et vont mieux physiquement et psychiquement, en Indonésie comme en Europe. Les affirmations contraires sont des légendes urbaines ou pire. Sous la pression de la propagande laitière, nos autorités désinforment la population sur la foi de médecins et nutritionnistes qui ne sont pas à jour de l’état de la science, voire qui se sont vendus aux lobbies, bafouant dans les deux cas le code de déontologie de leur métier.
La viande rouge est depuis longtemps décriée comme pathogène, la viande blanche n’est pas bénéfique non plus, les dernières études scientifiques s’accordent pour déclarer les produits laitiers inutiles à la santé humaine, et leurs apports en calcium, inefficaces. C’est à peine si les œufs et le poisson trouvent encore grâce, mais les aliments végétaux qui les remplacent efficacement sont foison, et la B12 et l’iode ne sont pas oubliés.
Les protéines animales sont en effet non nécessaires pour l’humain. Elles contiennent certes des acides aminés qui ne se trouvent pas dans les plantes, mais cela ne concerne aucun acide aminé essentiel ; il s’agit d’un argument en trompe-l’œil pseudo-scientifique. Les protéines végétales contiennent la totalité des 20 acides aminés essentiels (les blocs de construction dont toutes les protéines sont faites). 500 grammes de blé complet couvrent les apports journaliers recommandés de tous ces 20 acides aminés. Pour référence, les militaires romains dans l’Antiquité touchaient 1 kg de blé par jour, et ils détestaient la viande au point de se plaindre quand pour des raisons logistiques, il n’y avait que ça pour survivre.
Aujourd’hui, les professionnels savent que la viande et les produits laitiers sont des articles de luxe. Leur prétendue nécessité vitale n’est qu’une manipulation à base de données scientifiques en trompe-l’œil. Endoctrinés pour en surconsommer, la plupart des consommateurs sont prêts à tout acheter pourvu que ce soit de la “vraie” viande ou du lait de vache et ses dérivés. Pendant qu’elle fait beaucoup de bénéfices sur le haut de gamme, l’industrie inonde le marché du bas de gamme pour créer une abondance qui encourage tous les consommateurs à surconsommer sans jamais se poser de questions, ni surtout, sans jamais essayer les alternatives végétales. On assiste à un phénomène de dumping, dont les producteurs font les frais, au point de ne plus pouvoir vivre de leur travail, plutôt que des subventions de l’État. Face à ce marché manipulé pour “fidéliser” et captiver l’ensemble des consommateurs dans le but de soi-disant démocratiser l’« alimentation saine et variée », les équivalents végétaux ne bénéficient d’aucune aide de l’État, alors que leur transformation est plus coûteuse, et malgré leur importance stratégique dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Tout en étant dans tous les cas meilleurs pour la santé que les laitages animaux, les laitages végétaux ne sont pas égaux entre eux. Ceux qui sont fabriqués à base de soja (français, sans OGM et possiblement BIO) ont ceci en commun avec les laitages animaux qu’ils sont très riches en protéines, et exposent les consommateurs aux mêmes risques liés à la surconsommation de protéines, sans toutefois les métabolites acides inorganiques pathogènes laissés par les protéines animales. De même qu’il est fortement déconseillé de consommer plus d’une portion de produit laitier par jour – la recommandation de 3 ou 4 à l’instigation du lobby laitier a déjà été baissée à 2, mais les scientifiques à jour sont unanimes que le mieux est de ne consommer aucun produit laitier animal –, il est déconseillé de consommer de grandes quantités de végétaux très riches en protéines, même si à quantité de protéines égale, la santé en est bien moins impactée que par les protéines animales.
Il devient clair que les yaourts et desserts végétaux sont avant tout une commodité qui nous aide à nous déprogrammer des produits laitiers pendant la transition alimentaire, nous permettant ainsi d’arrêter du jour au lendemain les produits laitiers animaux sous la pression de l’urgence climatique. Les laitages végétaux de bonne qualité, c’est-à-dire ceux de la marque St Hubert Végétal (et quelques MDD, mais pas toutes !) assurent une transition sans heurts. Libre à nous ensuite de réduire ou non notre consommation pour nous adapter à nos contraintes budgétaires. — En ce qui concerne les marques de distributeurs (MDD), seules celles qui sont bio paraissent avoir un cahier des charges qui demande une qualité correcte. D’autres, non bio, cherchent à dégoûter les consommateurs en utilisant délibérément des recettes qui ne fonctionnent pas, décryptables par comparaison des ingrédients et des pourcentages déclarés de la MDD avec ceux de St Hubert Végétal.
Quand un pack de produit laitier de soja (St Hubert Végétal BIO Saveur Praliné 4 × 100 g) s’affiche à 2,06 € au rayon frais bio de l’hypermarché, le grand distributeur pratique le contraire d’un prix d’appel : un prix de répulsion dans le but de tasser les ventes avant de déréférencer partiellement ou totalement la bonne marque — parce qu’elle tranche avec les mauvaises marques de produits laitiers végétaux, dont le lobby laitier se sert pour dégoûter les consommateurs.
Ici, 10 alinéas ont été effacés parce qu’ils dévoilaient des menées malhonnêtes de deux industriels agroalimentaires qui cherchent à nuire à la réputation du soja français, et à couper l’herbe sous les pieds des consommateurs souhaitant s’engager dans la transition alimentaire en remplaçant viande et produits laitiers par leurs équivalents végétaux.
Par souci de conformité aux conditions d’utilisation des pages perso d’Orange, il est prévu d’héberger ce contenu sur un autre site, d’où il pourra être chargé en PDF.
▶ Élevage et dérèglement climatique : Sous la pression des lobbies, les agences gouvernementales (de la FAO au GIEC) publient — et maintiennent ! — de faux chiffres minimisant la responsabilité dans le dérèglement climatique, de la consommation de viande, de produits laitiers, d’œufs/ovoproduits et de poisson d’élevage. De la déforestation pour cultiver du fourrage, jusqu’au supermarché, sans oublier que la forêt perdue ne peut plus fixer de carbone, et que ce qui pousse à sa place est mangé dans les élevages et renvoyé dans l’atmosphère, ces filières sont à l’origine d’au moins 29 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre équivalent CO₂, c’est à dire de l’effet de serre des émissions gazeuses. Ce chiffre est encore plus élevé en comptant la part des aliments animaux dans les courses, la réfrigération, la cuisson, les ordures ménagères (toutes étapes confondues, un tiers des aliments est jeté !), ainsi que les soins médicaux supplémentaires pour les maladies d’origine métabolique dues à la consommation de viande et, dans une moindre mesure, des autres aliments animaux. En effet, ni la viande, ni les produits laitiers ne sont plus bénéfiques pour la santé humaine que leurs équivalents végétaux, et les seuls effets sanitaires connus de ces familles de produits animaux sont à dominante négative. (Les affirmations contraires sont des légendes urbaines ou des discours de propagande mensongère, souvent après corruption de scientifiques par des multinationales tout comme pour les pesticides, le tabac ou le sel nitrité.) D’ailleurs, la plupart des équivalents végétaux sont aussi bons voire meilleurs que les produits laitiers de vache ou la viande. Bonus : Les aliments végétaux BIO ne donnent normalement à personne l’occasion de maltraiter, torturer ou assassiner sauvagement des êtres sensibles.
En juin 2018, la revue Science a publié une étude démontrant qu’à la fin de la transition alimentaire, quand tous les aliments animaux seront remplacés par leurs équivalents végétaux, 75 % des terres cultivées seront libérées pour d’autres usages [notamment la reforestation dans les pays tropicaux].
Le directeur de l’étude, le Pʳ Joseph Poore, de la Faculté de zoologie et de l’École de géographie et de l’environnement à l’Université d’Oxford, de conclure : « L’alimentation végane est la seule voie royale de réduire votre impact sur la planète Terre. »
Les auteurs soulignent que les résultats sont la preuve que l’industrie de l’élevage a un impact très lourd, et qu’il y a urgence de trouver des systèmes de production qui répondent à la fois aux besoins des agriculteurs, des consommateurs et de l’environnement [sachant que les systèmes nuisibles actuels dérèglent le climat, empoisonnent les consommateurs, et poussent les agriculteurs au burn-out voire au suicide !].
Shefali Sharma, directrice du siège européen de l’Institut d’agriculture et de politique commerciale (IATP), est on ne peut plus claire : « Il est temps que nous réalisions que la surconsommation est directement liée aux subsides que nous procurons à l’industrie pour continuer de déforester, d’épuiser nos ressources, et de créer un problème majeur de santé publique par l’usage excessif d’antibiotiques. Cette étude montre quel rôle crucial elle joue aussi dans la création du changement climatique. »
Conclusion : Chaque jour, l’avenir de la planète est entre nos mains, dans nos cabas, dans nos chariots — et dans nos porte-monnaies ou sur nos comptes bancaires. Il dépend de chaque euro que nous allouons aux bonnes ou aux mauvaises industries. Chaque semaine, nous choisissons entre la criminalité et un comportement responsable. Nous sommes aux manettes du dérèglement climatique. Le nerf de la guerre est l’argent, et c’est nous qui le fournissons chaque fois que nous passons en caisse ou réglons la note, ou par procuration en prenant une assiette dans la restauration collective. Nous n’avons pas besoin des industriels criminels pour vivre !
En 2009, un article coécrit par le Pʳ Robert Goodland essaie de faire contre-poids à l’étude incomplète de la FAO sortie trois ans auparavant. Si toutes les études publiées à cette époque sont aujourd’hui complètement dépassées, la méthodologie de Goodland et Anhang n’en reste pas moins valable et continue d’inspirer les scientifiques, en dépit de la damnatio memoriae ordonnée par les multinationales viande-grain-lait et leurs lobbies.
Robert Goodland, Jeff M. Anhang : Livestock and Climate Change (Élevage et changement climatique) :
— Cette section est en instance de révision —
On peut lire sur internet : « Le chiffre 51 % provient d’une tribune rédigée par un retraité de la Banque Mondiale et l’un de ses anciens collègues dans la revue de l’association écologiste Worldwatch. Dans leur étude, les auteurs […] » Pour commencer, c’est déconsidérer les auteurs, Robert Goodland et Jeff M. Anhang, que de passer leurs noms sous silence. Ensuite, présenter Robert Goodland comme « un retraité de la Banque Mondiale » revient à insinuer qu’il était uniquement un spécialiste de la finance, sous-entendant qu’il aurait été incompétent sur le sujet.
En plus de n’être nullement disqualifiant en réalité, ce point biographique est détourné pour obfusquer le fait que Robert Goodland était professeur d’université spécialiste d’écologie tropicale : il a créé la faculté d’écologie à l’université de Brasilia, et un cours de second cycle en écologie tropicale appliquée à Manaus ; il a créé le département d’évaluation environnementale au Cary Ecosystem Center à Millbrook, NY (où il a publié entre autres : Power Lines and the Environment, 1973). À la Banque mondiale, où Robert Goodland était depuis 1978 le premier écologue à plein temps, il rédigeait pendant 23 ans la plupart des règles environnementales et persuadait l’organisation de les mettre en œuvre. Connu comme « la conscience de la Banque mondiale », Robert Goodland restait très actif dans le domaine après sa retraite en 2001 et jusqu’à son décès à l’âge de 74 ans, fin 2013, après une randonnée au Népal. Vegans sans l’afficher en public, les Goodland renonçaient à conduire bien qu’habitant une banlieue américaine
Sources biographiques :
La critique courante se lit : « Dans leur étude, les auteurs ont inclus la respiration des animaux dans les émissions de GES, ce qui donne ce pourcentage très élevé. » En réalité, plus que de la respiration, le total élevé résulte des autres émissions obfusquées par la FAO, et il est même doublement réduit : D’abord, les auteurs utilisent systématiquement les estimations les plus basses : « Là où il était impossible d’éviter l’imprécision en estimant une somme de GES, nous avons cherché à minimiser la somme pour que notre estimation d’ensemble puisse être comprise comme étant conservatrice. » Ensuite, la FAO avait omis ou sous-estimé plusieurs sources d’émissions agroalimentaires ou non, sans même compter la respiration. La part des filières animales est réduite d’un tiers par l’effet de la correction des erreurs ou omissions dans les autres secteurs, avant de tripler suite à l’inclusion des émissions non-respiratoires omises ou mal estimées, et de dépasser finalement les 50 % si l’on ajoute les 13,7 points (minimum) dus au CO₂ expiré par les animaux d’élevage.
Le fact-checking convenu conclut : « Or, la respiration n’est pas comptée dans les émissions nettes pour une raison simple : elle est compensée par la photosynthèse des plantes. Quand bien même on l’inclurait, il faudrait alors inclure dans le bilan carbone la photosynthèse (ce que les auteurs ne font pas). » Cette analyse reprend simplement l’argument de la FAO, en ignorant sa remise en question par Robert Goodland et Jeff M. Anhang, qui expliquent en détail pourquoi cet argument est biaisé.
En réalité il faut voir la chose dans l’autre sens. Plutôt que d’être « compensée par la photosynthèse des plantes », la respiration ou le catabolisme des animaux d’élevage annule la photosynthèse. Si cette respiration n’était pas incluse, le changement d’affectation des terres où la forêt tropicale est remplacée par des prairies ou des cultures fourragères, et la non-reforestation des autres surfaces utilisées pour fournir les élevages industriels, devraient être pris en compte comme la disparition totale de la photosynthèse sur ces zones. Or seule la différence entre la forêt et l’herbe ou les autres plantes est comptabilisée. En conséquence, on doit inclure la respiration sous peine de falsifier le résultat.
Les faux chiffres avancés par la FAO sont expliqués jusque dans leur motivation : « Il est tentant d’exclure du calcul l’une ou l’autre source humaine d’émissions – en fonction de ses propres intérêts – sur la base qu’elle est équilibrée par la photosynthèse. » (Robert Goodland, Jeff M. Anhang, op. cit.)
Afin d’avoir au moins une chance de pouvoir continuer leur travail malgré l’opposition farouche des lobbies de la viande et du lait, les organisations intergouvernementales (FAO, GIEC, UNEF) sont climaticides malgré elles jusque dans leurs exhortations à lutter contre le changement climatique. Elles sont forcées de minimiser la part de responsabilité de chaque individu dans les pays industrialisés, où l’engloutissement – et la destruction ! – des aliments d’origine animale pour humains atteint des formes de démesure sans aucun précédent dans toute l’histoire de l’humanité, pour des raisons uniquement commerciales et « gastronomiques », avec des conséquences désastreuses sur la santé publique, et sans le moindre bénéfice sanitaire net (comme vu plus haut).
Les fermetures de sites concerneront principalement les élevages industriels et les abattoirs, pendant que le reste de l’outil de production est facilement reconvertible vers les produits laitiers végétaux et les simili-viandes. Par égard pour quelques intérêts privés, les OIG manipulent les gouvernements et l’opinion – ou l’opinion est manipulée par les gouvernements via les OIG – pour obfusquer la facilité de couper court au dérèglement climatique, ainsi que la responsabilité de nous tous indépendamment de nos autres activités, par le simple fait de faire de mauvaises courses alimentaires. Des théories, des croyances et des intérêts se sont focalisés sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie, pointent Robert Goodland et Jeff M. Anhang, alors qu’une stratégie efficace doit inclure le remplacement des aliments animaux par des alternatives meilleures, faisant baisser rapidement et significativement les émissions de GES. Les auteurs partaient sur 25 %, mais libre à nous de faire encore mieux, car il le faut, dix ans plus tard durant lesquels l’appel du Pʳ Goodland était balayé sous le tapis ! En pratique, il ne manque plus qu’une stratégie marketing efficace, que les auteurs prennent aussi la peine de détailler.
Voici un extrait de l’étude, à l’attention des directions marketing de l’industrie et de la grande distribution :
« To achieve the growth discussed above will require a significant investment in marketing, especially since meat and dairy analogs will be new to many consumers. A successful campaign would avoid negative themes and stress positive ones. For instance, recommending that meat not be eaten one day per week suggests deprivation. Instead, the campaign should pitch the theme of eating all week long a line of food products that is tasty, easy to prepare, and includes a “superfood,” such as soy, that will enrich their lives. When people hear appealing messages about food, they are listening particularly for words that evoke comfort, familiarity, happiness, ease, speed, low price, and popularity. Consequently, several other themes should be tapped to build an effective marketing campaign: By replacing livestock products with analogs, consumers can take a single powerful action collectively to mitigate most GHGs worldwide. Labeling analogs with certified claims of the amount of GHGs averted can give them a significant edge. Analogs are less expensive, less wasteful, easier to cook, and healthier than livestock products. Meat and dairy analogs can be positioned as clearly superior to livestock products, thus appealing to the same consumer urges that drive purchases of other analog products, such as Rolex knockoffs. »
Le parallèle avec la contrefaçon, qui est bien sûr un délit condamné fermement, n’est pas très heureux. La commercialisation des simili‐viandes sous la dénomination de « steak » est totalement correcte, et n’est désapprouvée que par des climaticides. La réalité est que les promoteurs de la viande d’animaux (surtout industriels, c’est-à-dire la quasi-totalité) sont des charlatans, qui en plus de nous vendre la maladie et la mort depuis toujours, militent aujourd’hui pour une dégradation rapide des conditions de vie sur terre, et sont complices des génocides perpétrés dans les pays tropicaux chaque année pour fournir en viande les consommateurs-destructeurs de la planète :
Le soja est l’un des meilleurs moyens de lutter contre le dérèglement climatique à condition qu’il soit cultivé chez nous sans OGM et serve à fabriquer les aliments qui remplacent la viande, les produits laitiers et les œufs issus d’une filière agroalimentaire émettrice d’une quantité de gaz à effet de serre (GES) qui atteindrait 80 % des émissions globales de GES en 2050. Il paraît que cette part soit systématiquement sous-évaluée par l’industrie et les agences gouvernementales soumises à la pression des lobbies.
À la différence de ce bon soja, le mauvais soja OGM est typiquement cultivé en Amérique du Sud à l’aide d’herbicides Roundup Monsanto après destruction de la forêt tropicale. Il est destiné à nourrir des milliards de poulets et de bœufs élevés pour la viande. La moitié de l’alimentation des élevages français consiste en soja brésilien, pour lequel ce pays déforeste 16 m² de forêt en Amazonie par Français et par an, sans compter la forêt dévastée pour les autres pays gros consommateurs de viande. Chaque année, les forêts détruites dans le monde pour le soja ou pour l’huile de palme équivalent à la superficie de la Belgique.
La teneur du lait de soja en calcium est de 25 mg/100 g ; c’est tout à fait suffisant. Certains laits de soja sont supplémentés en calcium pour leur donner une teneur comparable au lait de vache, alors même que l’inefficacité du calcium laitier est scientifiquement établie. Les yaourts Sojasun sont ainsi additionnés de phosphate de calcium, ingrédient interdit en bio, car très problématique :
Cette supplémentation s’inscrit dans le discours de la propagande laitière, dont Triballat Noyal (Sojasun, Vraí végétal) est un acteur discret mais insidieux car feignant que le soja serait un aliment limité tant sur le plan nutritionnel (calcium) qu’organoleptique : Le fromage à tartiner Sojasun Tartinable nature ou ail & fines herbes est un produit bridé, destiné à faire croire qu’il est impossible avec du soja de fabriquer du bon fromage, alors que la marque Sojabio (Tartine&moi ciboulette & échalote ou ail & fines herbes), référencée chez Carrefour, prouve exactement le contraire. Sojasun (yaourts, desserts, fromage, steaks) a ainsi acquis le profil d’une marque à deux vitesses dont les yaourts et desserts sont à peu près corrects pour asseoir sa notoriété, tandis que ses fromages et plats cuisinés sont formatés pour rendre le soja le moins attractif possible tout en continuant de dominer le marché où Triballat Noyal s’est introduit de bonne heure, sans doute pour occuper le nouveau créneau et veiller à ce que personne n’y fasse de produits trop bons…
Pour toutes ces raisons, il est fortement conseillé d’opter pour les yaourts et desserts soja BIO de bonne qualité. La meilleure marque nationale est St Hubert Végétal, qui se décline en 7 références BIO (Nature, Vanille, Framboise, Abricot, Citron, Chocolat, Praliné), disponibles chez plusieurs enseignes de la grande distribution, dont Super U, Hyper U, Géant, Intermarché, E. Leclerc (trouvez-les près de chez vous). Pour compléter sa gamme, St Hubert propose aussi du yaourt aux morceaux de fruits, assortis en packs de 6 avec 2 pots par fruit : Fraise, Cerise & Myrtille, et Abricot, Pêche & Ananas. Ainsi que Liégeois. Sous la pression de la concurrence, et vu que la propagande laitière – qui est avant tout un tissu de mensonges – est toujours prise au sérieux par les consommateurs (car elle bénéficie de la complicité des agences gouvernementales, à leur tour mises sous pression par le lobby laitier), les yaourts aux morceaux de fruits St Hubert sont encore complémentés au calcium.
Selon le consensus scientifique actuel, le calcium du lait n’a pas les effets qui lui sont attribués :
De plus, ce calcium, en tant que cation (alcalin), servirait plutôt à neutraliser les acides inorganiques rejetés par la métabolisation humaine des aliments protéiques (ou protéiniques, protidiques, protéagineux) animaux. Faute d’être neutralisés, les métabolites acides anorganiques se déposent dans l’organisme et causent à terme des maladies d’origine métabolique (goutte, rhumatismes, arthrite, arthrose, …).
Les allégations nutritionnelles des produits laitiers animaux (« Riche en calcium ») sont par conséquent surjouées, ils ne sont qu’un outil de la propagande laitière, propagande par conséquent mensongère, car le bénéfice réel est nul voire négatif puisque le calcium apporté est réquisitionné pour neutraliser les métabolites (voir ci-dessus). Cela explique la persistance de l’ostéoporose dans des populations grosses consommatrices de produits laitiers animaux. Ces faits sont dissimulés aux consommateurs. Le lait de vache et ses dérivés sont plutôt mauvais pour la santé, en plus d’être mauvais pour la planète.
Les intérêts économiques liés aux secteurs de la viande et des produits laitiers animaux font que de fausses informations (infox, intox, fake news) circulent, selon lesquelles la consommation humaine d’aliments au soja – même français et sans OGM – présenterait des risques sanitaires. Ces racontars non-scientifiques, pseudo-scientifiques ou obsolètes sont contredits par la réalité. Un certain nombre d’articles rétablissent la vérité sur le soja :
Les recommandations de l’ancienne AFSSA de 2005 sont obsolètes. C’est faux ce qui avait été dit à l’époque, mais cela peut continuer d’être utilisé et détourné par des lobbyistes peu scrupuleux.
La désignation commerciale « lait de soja » est abusivement contestée sous le faux prétexte que le lait de soja contient moins de calcium que les laits animaux. En réalité, le tonyu est un lait au même titre que le lait d’amande (ou dans le non-alimentaire, le lait de chaux). Le pédantisme de vocabulaire est un vecteur de lobbying pour la filière agroalimentaire de l’élevage laitier, qui met toujours en avant les bons éleveurs, alors que la majorité d’entre eux doivent céder le lait à un prix abusivement tassé, de sorte que pour survivre, ils sont amenés à torturer vaches et veaux (souvenez-vous : sans veau, pas de lait…). L’industrie laitière pousse les éleveurs au suicide ! Et se sert des marges confortables tout en commercialisant les produits laitiers pas chers que le marché attend. C’est pour blinder ce système dévastateur pour les animaux, pour les éleveurs et pour la planète (voir plus bas), que le lobby laitier veut interdire d’appeler le tonyu lait de soja !
(Ne pas hésiter à rembobiner pour prendre connaissance du nombre d’animaux tués !)
À contrepied des lénifications idylliques qui, malgré tous les scandales, continuent de nourrir la trame des discussions dans l’espace public, où dominent toujours les manipulations bien rôdées de la propagande climaticide, il faut être conscient que la plus grande partie des élevages et des abattoirs en France (comme à l’étranger), notamment industriels, sont hors la loi et conduisent leurs activités dans l’illégalité la plus totale puisque ne respectant pas les dispositions du Code rural, qui stipule :
Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. [Article L214‑1 du Code rural, porte ce numéro depuis l’an 2000 mais remonte à l’article 9 de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature.]
Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu’envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité.
Des décrets en Conseil d’État déterminent les mesures propres à assurer la protection de ces animaux contre les mauvais traitements ou les utilisations abusives et à leur éviter des souffrances lors des manipulations inhérentes aux diverses techniques d’élevage, de parcage, de transport et d’abattage des animaux. [Article L214‑3 du Code rural ; orthographe mise en conformité avec les règles de l’Académie française et de l’Imprimerie nationale.]
Dans la réalité, la plus grande partie des professionnels des filières de la « production animale » sont la plupart du temps loin de respecter le Code rural. Pourtant, l’impunité complaisante est toujours le maître-mot dans la majorité parlementaire. En aval, l’industrie agroalimentaire, les métiers de la bouche et la distribution agissent en complices. Parfaitement au courant de la nature et de l’origine de leurs produits, ils sont coupables de non-dénonciation de crimes, de trafic d’objets de crime, et de recel d’informations.
Les professionnels en question ont la “qualité” d’acteurs économiques, qui mènent ces activités frauduleuses et criminelles pour en tirer leur subsistance et créer des emplois, impactant le PIB et la balance commerciale. À l’autre bout de la chaîne, nous les consommateurs apportons à la grande agrocriminalité notre soutien financier, lors de nos courses mal avisées, et la confortons dans l’irrespect de la loi, alors que notre appétit démesuré pour la viande et les produits laitiers est dû non seulement à la propagande – affirmer le contraire serait donner pas cher de notre discernement –, mais aussi et surtout au fait que nous refusons les aliments céréaliers complets, constitués pourtant selon la formule “magique” tout-en-un, où les glucides viennent avec les minéraux et vitamines indispensables à leur bonne métabolisation (transformation en sucres simples, production d’énergie). Le grand agrocrime organisé prospère grâce au soutien que lui apportent des consommateurs mal informés, dévoyés par la mauvaise propagande, pour ne pas dire naïfs, mythomanes et déconnectés de la réalité.
De plus en plus de consommateurs cessent de se laisser embarquer, arrêtent de se faire avoir, et se tournent de nouveau vers les aliments céréaliers complets, qui contiennent la quasi-totalité des minéraux et vitamines, en particulier le fer – avec 10,6 mg/100 g, le son de blé est riche en fer, dont l’AJR est de 11–16 mg/jour –, ainsi que la totalité des acides aminés essentiels en quantités suffisantes et dans des proportions correctes. Le minimum est de prendre du pain complet au lieu du faux pain soi-disant de tradition française mais fait avec de la farine appauvrie, qui au sens strict est impropre à l’alimentation humaine (et animale), car carencée en minéraux et en vitamines indispensables à la métabolisation des glucides. Heureusement le son de blé, qui permet de recompléter tout pseudo-pain afin d’en faire un vrai aliment, se vend dans toutes les grandes surfaces quelques dizaines de centimes le sachet. Le plus apprécié est le son de blé très fin, comme il existe sous les marques Celnat (issu de l’agriculture biologique), Carrefour BIO, U BIO, car il s’intègre le mieux dans les recettes. La plus simple consiste à mélanger le son de blé fin à de la purée de tomates sans sel bio, comme elle existe sous la marque Casino BIO, pour un coulis épais à tartiner.
Pour compléter, dans les pays industrialisés responsables du dérèglement climatique, nous n’avons que l’embarras du choix entre les légumineuses et les produits laitiers végétaux à base de lait de soja (tonyu), dont les meilleurs sont les yaourts nature ou aux fruits et les crèmes dessert au chocolat ou à la vanille de la marque SᵗHubert Végétal, beaucoup en bio. Il n’y a pas du tout besoin de maltraiter des vaches ni leurs bébés pour avoir du lait, du yaourt et du fromage. En prime – comme pour récompenser notre comportement éthique – les produits laitiers de soja nous maintiennent en meilleure santé que les produits laitiers de vache, dont la digestion rejette des métabolites acides, à neutraliser grâce au calcium qu’ils nous apportent, sous peine de se déposer un peu partout dans le corps et d’y causer les maladies d’origine métabolique qui viennent gâcher la vie des personnes qui ont accepté de faire maltraiter des animaux pour leurs besoins imaginaires. L’allégation nutritionnelle avec laquelle on nous vend les produits laitiers animaux (« riche en calcium ») se révèle être un leurre, car ce qu’ils nous donnent d’une main, ces produits le reprennent de l’autre quand notre organisme doit gérer les déchets toxiques qui restent après la métabolisation des protéines animales.
Cette ignorance dans laquelle le matraquage publicitaire des imposteurs de tous bords nous maintient — et dans laquelle souvent, il faut bien le dire, nous nous complaisons —, nous la paierons cher avec l’argent que nous pensons avoir économisé sur nos courses de camelote appauvrie et empoisonnée, quand nous courions les premiers prix sans une pensée pour les animaux torturés pour nous par ces criminels.
Cette lâcheté qui caractérise et nos pourvoyeurs et nous-mêmes ne nous apporte qu’une satisfaction imaginaire, qui porte en elle la punition qui ne tardera pas à nous rattraper selon les lois de la physiologie et de la pathogénèse.
Quel gâchis si facilement évitable : les steaks de soja n’attendent que nous… qui éviterons, on l’espère, de tomber dans le panneau du lobby de la viande, qui fait commercialiser des produits formatés pour nous dégoûter et nous faire croire que rien n’égale la viande et les produits laitiers animaux. ▶ Pour les steaks végétaux, évitez les marques des groupes qui sont aussi des transformateurs de viande [Herta], de lait [Triballat Noyal ➔ Sojasun] ou d’œufs [Le Gaulois]. Ces entreprises ont naturellement tendance à tirer vers le bas la qualité des aliments végétaux, dans le but de satisfaire uniquement les consommateurs inconditionnels, sans favoriser la transition alimentaire en gagnant de nouveaux adeptes. Privilégiez les marques des entreprises spécialistes, notamment VEGAN DELI, dont les steaks de seitan, c’est-à-dire de protéines de blé, sont très appréciés, et sont d’ailleurs les seuls à avoir obtenu la note 5/5 sur sunsite.fr dans le comparatif steaks.
VEGAN DELI propose aussi des charcuteries végétales BIO. Les fromages végétaux se multiplient sous les marques VEGAN DELI (tranches fondantes façon Chèvre ou façon Cheddar), ou Sojabio (From’James aux épices variées, et Tartine&moi (style Tartare) Ail et fines herbes, ou Ciboulette et échalote [éviter le Noix, au moins pour les enfants, car cette variété est alcoolisée au tamari]), et bien d’autres.
Toutes ces gammes de produits nous évitent de faire maltraiter des milliards de bœufs, vaches, veaux. Et elles nous aident à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, puisqu’un tiers voire la moitié des GES sont produits par les filières d’élevage, de la production de soja OGM à coups de RoundUp en Amérique du Sud — sans lequel la moitié des animaux domestiques français mourraient de faim — jusqu’à la chaîne du froid surdéveloppée, grosse consommatrice d’hydrocarbures et d’électricité nucléaire dont les déchets s’accumulent en France.
L’immense majorité des produits végétaliens se conservent très bien sans frigo, car fabriqués à partir de plantes, ils sont exempts de l’înstabilité propre aux corps morts. Le burger végétalien aux légumes VEGAN DELI, dont la recette contient de la macédoine de légumes du jardin, est la seule référence que j’aie vue qu’il faille garder au frigo.
Personnellement je n’ai aucune armoire frigorifiée ni glacière, j’économise ainsi énormément sur ma facture électrique, et c’est cet argent ajouté à celui que j’économise à force de n’acheter ni viande, ni produits laitiers, ni poisson, ni œufs, ni repas de restaurant, que je peux tester tous ces produits végétaliens parfois surcotés arbitrairement par égard pour la chasse gardée des lobbies de la viande et des produits laitiers, de la pêche et des œufs. La preuve, c’est que les simili-fromages et les simili-viandes sont proposés moitié moins chers là où la distribution laisse tomber ses masques et ses fausses barbes. En attendant que vous, chère lectrice et cher lecteur, ayez compris le système, je me fais plumer au sens figuré, dans l’espoir que vous cessiez bientôt de faire plumer les pauvres poulets, qui font 70 % des 800 millions d’animaux tués en France chaque année, dont 80 % après avoir été nés et élevés dans des conditions exécrables, que la plupart d’entre vous désapprouvez vigoureusement. Désormais vous savez que ce n’est même pas pour vous faire du bien, mais seulement parce que cette production illégale de nourriture rapporte gros à certaines industries, qui travaillent dans la zone de profit uniquement à force d’enfreindre la loi. Si ces 500 millions de poulets tués sauvagement avaient au moins vécu dans des élevages respectant le Code rural, ils coûteraient si cher que la surconsommation de poulet ne serait plus intéressante économiquement, et cesserait immédiatement.
Consommatrices, consommateurs ! Vous avez le pouvoir de décider unilatéralement, sans demander leur avis à qui que ce soit, que ce système illégal et criminel prenne fin, sans délai, presque du jour au lendemain. Cessez de vous faire abuser. Faites les bons choix lors de vos courses. Pour agrémenter salades et sandwichs, soupes et poêlées, une bonne alternative au blanc de poulet sont les AIGUILLETTES façon rôties VEGAN DELI (EAN 54 20005 70060 9).
Pour bien commencer l’année sans faire de mal, voici comment remplacer les œufs, surtout ceux de poules élevées en cage, dans des élevages concentrationnaires tels qu’ils ne devraient jamais avoir existé, et qui sont d’ailleurs interdits dans des pays comme la Suisse, par la volonté du peuple exprimée au suffrage universel direct.
De nombreuses alternatives végétales permettent de remplacer les œufs !
Des études scientifiques [exemple de vulgarisation (en anglais)] ont prouvé que la surconsommation de viande, et aussi de produits laitiers, est responsable d’un important surplus d’émissions de gaz à effet de serre, sans lequel le climat ne serait pas ce qu’il est en train de devenir. La réduction de ces émissions a fait la Une de 20 Minutes le 12/09/2018 [PDF].
L’agriculture est aujourd’hui à l’origine d’un tiers [source] ou de la moitié [source] des émissions globales de gaz à effet de serre. Le chiffre de « 19 % » donné par certains est euphémique. Et la plus grande part de ces émissions est due à l’élevage, qui inclut la production de fourrage, dont une grande partie arrive en cargo. Sans importations, en particulier de soja OGM cultivé en Amérique du Sud à coups de Roundup Monsanto, le cheptel français se verrait réduit de moitié [source_1] [source_2] [source_3].
Or on surconsomme ce dont on raffole, et si l’on en raffole, c’est qu’on ressent une forme de faim, insidieuse puisqu’elle est l’effet d’une carence. Notre consommation d’aliments glucidiques appauvris (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, sucre blanc) nous carence en vitamines et en minéraux, dont nous avons besoin pour brûler les glucides, et qui s’abîment avec le temps. Les aliments glucidiques complets BIO en contiennent juste assez. Dès que ces aliments sont trafiqués par appauvrissement, le compte n’y est plus ; d’autant moins quand ces aliments sont NON-bio. Cela vaut pareillement pour les fruits et légumes NON-bio, qui déjà ne contiennent pas les vitamines du groupe B dans les mêmes proportions que le grain complet BIO, et qui surtout ne contiennent presque plus de vitamines tout court, ni de minéraux (comme évoqué et sourcé plus haut). On parle de malnutrition.
Certes, la moitié de l’empreinte carbone des Français est due aux importations globales [source], un chiffre à prendre avec des pincettes tant que les émissions des filières viande et lait sont minimisées, filières dont la moitié du fourrage consommé en France consiste en soja sud‑américain. Dans tous les cas il est pénalisant de couper les flux de marchandises non‑alimentaires, de réduire les déplacements de personnes et la production d’énergie, que d’ajuster notre façon de manger en délaissant un modèle dévastateur, pathogène et éthiquement indéfendable, pour adopter un modèle d’alimentation durable, respectueux, bon pour la santé, attractif, économe, source de plaisir, désirable à différents niveaux selon les points de vue individuels, fédérant aussi bien les enfants que les adultes autour d’une expérience gratifiante et valorisante, avec à la clé un bien-être accru, plus de performance au travail [document sur le sujet], et une vie plus digne.
Historiquement, la surconsommation de viande et de produits laitiers est un phénomène assez récent en Occident, qui est apparu au XXᵉ siècle et plus précisément, dans l’après-seconde-Guerre-mondiale. D’autre part, consommer de la viande et des produits laitiers combinés avec des aliments glucidiques surappauvris est déjà “ringard” puisque culturellement, c’est d’un autre âge où les connaissances scientifiques n’étaient pas encore très développées. Des études scientifiques sérieuses dans le domaine prouvent que nous n’avons pas besoin de viande ni de produits laitiers, ni de poisson ni d’œufs, et que ces aliments ont même un impact négatif sur notre santé à long terme, et donc sur notre bien-être dans la durée. Or maintenant, en plus de nous faire du mal, la viande et le lait sont climaticides.
La France a négocié et signé les Accords de Paris lors de la COP 21, et nous nous devons de les respecter. Le chemin le plus direct, le plus court, le plus indolore et avec le moindre impact économique consiste à remplacer la viande et les produits laitiers par une sélection personnelle d’alternatives 100 % végétales disponibles dans le commerce à tous les niveaux de prix.
Des campagnes de décrédibilisation de l’alimentation végétalienne en général, et des aliments à base de soja en particulier, sont régulièrement menées. Elles véhiculent de fausses idées reçues et visent à désinformer les consommateurs [exemple]. Aussi sont-elles contredites par des experts en nutrition qui s’attachent à rétablir la vérité [exemple].
Afin d’éviter de raffoler de viande et de produits laitiers, la seule chose à faire pour commencer est de manger du pain complet à la place des pains appauvris, des pâtes complètes à la place des pâtes appauvries, du riz complet à la place du riz blanc, d’utiliser de la farine complète ou recomplétée et non des farines appauvries (T110, T80, T65, T55), des sucres complets ou recomplétés et non des sucres appauvris. Cela revient moins cher, en nous évitant de raffoler de sucreries à vil prix qui rendent malade, et de viande ou produits laitiers qui nous empêchent de rester en bonne santé.
Au-delà, la plupart des produits laitiers et surtout la viande sont relativement onéreux au point que quand on est pauvres, on ne peut se les payer. Cela nous rend malheureux, parce qu’on nous fait miroiter un faux modèle de consommation pathogène mais profitable à une toute petite minorité, qui n’inclut même pas les éleveurs. En effet, si les éleveurs étaient payés au juste prix rémunérant leur travail au lieu de les faire crouler sous les dettes et de les acculer au suicide, les produits laitiers coûteraient beaucoup plus cher. Notre lait pas cher, nous le consommons au prix de la souffrance des vaches surexploitées, et au prix de la misère de leurs éleveurs !
Il faut nous enlever de la tête les idées reçues sur la prétendue supériorité du pain blanc. Parce que comme le sucre appauvri, le pain appauvri est un perturbateur métabolique. Et maintenant on sait même qu’ils sont coresponsables du dérèglement climatique. Selon l’étymologie, « diable » vient d’un mot grec (dia-balleïn) qui signifie « jeter à travers », « mettre le désordre ».
Le métabolisme est perturbé par les aliments appauvris parce que la transformation des sucres en énergie dans les cellules ne peut fonctionner qu’à l’aide d’enzymes, qui sont des biocatalyseurs abaissant la température nécessaire à la “combustion” des carbohydrates ou glucides. La partie “outil” de ces enzymes est constituée de co-enzymes, synthétisées à partir de vitamines pour certaines, à partir de minéraux ou d’oligoéléments pour d’autres. Tout cet outillage s’use et doit être régulièrement renouvelé à partir de vitamines et de minéraux fraîchement apportés. La production d’énergie à partir de sucres consomme ainsi des vitamines et des minéraux, qui doivent être apportés en quantités suffisantes avec les aliments glucidiques.
Si les aliments sont appauvris, les enzymes viennent à manquer, et le métabolisme ne peut plus fonctionner de la bonne manière. Tout ne s’arrête pas pour autant. Les sucres sont transformés d’une autre façon, et au bout de la chaîne apparaissent des acides anorganiques, ou inorganiques. Ces métabolites doivent être éliminés, ce qui ne se fait dans le cas des acides anorganiques qu’après neutralisation à l’aide d’alcalins, ou cations, comme le calcium, le magnésium, le potassium. (Le sodium apporté par le sel de table ne peut servir à neutraliser des acides, puisqu’il vient accompagné de chlorure avec lequel il se neutralise déjà.) En cas d’échec, ces acides anorganiques sont entreposés dans les tissus du corps humain, dans tous les endroits possibles autres que le sang, afin d’éviter l’acidose. La quarantaine ou la cinquantaine sont typiquement l’âge où les tissus commencent à être saturés. Apparaissent alors des maladies d’origine métabolique comme la goutte ou les rhumatismes.
Pour un langage plus coloré et plus incisif, évitant de dissoudre le sens dans de longues tournures, on peut utiliser le terme de « diabolites » pour les métabolites pathogènes comme ces acides inorganiques, et le terme de « diabolisme » pour le métabolisme déréglé qui rejette des métabolites pathogènes, sur la base, encore une fois, d’un mot grec (dia-balleïn) qui signifie « jeter à travers », « mettre le désordre ».
Voyons maintenant comment faire en pratique pour éviter ou rendre inoffensifs les « aliments diaboliques » (aliments dont la consommation entraîne des dérèglements métaboliques conduisant au rejet de métabolites pathogènes).
Le réflexe de base pour améliorer ses conditions de vie est de recompléter la farine appauvrie et le sucre appauvri achetés pas chers ou issus de l’aide alimentaire, car ce sont des aliments déséquilibrés qui ne permettent pas aux humains de vivre.
Pour la farine, la référence est le grain de blé entier, qui forme un tout — sans la bale, qui est la vraie « enveloppe » du grain mais qui est aujourd’hui absente de la plupart des variétés. Le grain de blé est un aliment équilibré par nature.
Autant le dire tout de suite : Il est essentiel que le blé soit issu de l’agriculture biologique, car les résidus de pesticides rendent la partie extérieure du grain impropre à une consommation sans risques. Pour éviter les aliments empoisonnés, le moyen le plus sûr est de privilégier l’agriculture biologique certifiée. Une voie bis est d’acheter local en s’assurant que la production soit exempte d’intrants chimiques.
Pour le sucre, c’est plus compliqué car le sucre fait toujours l’objet d’un procédé d’extraction. Procédé qu’il importe d’arrêter au bon moment, sans le pousser trop loin, voire en remettant de la mélasse dans le produit fini, ou dans le cas du sucre de betteraves, en commercialisant le sucre sous forme de sirop de betterave.
Pour la farine appauvrie, il faut du son de blé et du germe de blé. Pour 1 kg de farine appauvrie de type 55 ou T55, qui est le type de la farine de blé (ou farine de froment) appauvrie au maximum, compter un sachet de 250 g de son très fin de blé bio Celnat, ou Carrefour BIO (2018). Le son de blé est pas cher et se fait aussi en vrac. Il faut qu’il soit bio, car la partie extérieure du grain – faussement appelée « enveloppe » – est la plus contaminée par les résidus des fongicides pulvérisés sur les champs, et des insecticides gazeux utilisés pendant le stockage du grain.
La plupart des marques font du son fin de blé qui n’est pas du gros son mais toujours en paillettes ; or les paillettes coupent le gluten et font rater des recettes boulangères. Le son Celnat était très fin déjà en 2012, tandis que le son Carrefour BIO était encore en paillettes en 2015 et c’est ainsi qu’il apparaît sur Open Food Facts. Il faut que le son soit pulvérulent.
La consistance poudreuse existe aussi pour le germe de blé, indispensable sinon on reste dans des préparations de type pain au son. En grande surface on trouve le germe de blé en poudre de l’Abbaye de Sept-Fons. Mais la plupart des recettes fonctionnent aussi avec le germe en paillettes, tel qu’il est extrait du grain, et qui existe en qualité bio, aussi de l’Abbaye de Sept-Fons. Compter 50 g de germe de blé pour 1 kg de farine appauvrie. Ainsi on aboutit à 1 300 g de farine de blé recomplétée.
Le blé contient 10 % de fibres, la farine appauvrie, 2,8 %, le
son, entre 39 et 41 %.
La quantité de son à
ajouter
est :
a = (b − f) / (s − b) = (10 − 2,8) / (39 − 10)
a = 0,25 = 25 %
Le blé contient 1,50 % de minéraux, la farine appauvrie, 0,55 %, le
son, environ 5 %.
La quantité de son à ajouter
est :
a = (b − f) / (s − b) = (1,50− 0,55) / (5 − 1,5)
a = 0,27 = 27 %
Pour la quantité de germe à ajouter, c’est plus simple : Le blé
contient 0,5 % de germe, important mais ne constituant qu’un faible pourcentage. On prend donc ce
chiffre :
a ≈ 0,5 %
En grande surface on trouve de la farine complète (T150), de marque Francine. Les marques de distributeur, même BIO, font tout au plus de la farine semi-complète (T110). Pour devenir équilibrée, la farine T110 a besoin d’être recomplétée par à peu près 100 g de son et 5 g de germe pour 1 kg de farine.
Des pâtes complètes BIO sont commercialisées sous les marques Casino BIO et Monoprix bio! du Groupe Casino (hypermarchés Géant). Attention, il y aussi des pâtes complètes NON-bio, ainsi que des pâtes semi-complètes, moitié moins bonnes. D’autres ne font que ces dernières, BIO ou NON-bio, aggravant l’inégalité géographique devant la santé publique.
Bientôt d’autres infos et liens utiles.
Ce site est issu d’une initiative personnelle dans le souci de la santé publique et plus généralement, du maintien des conditions de vie sur notre planète Terre menacée aujourd’hui par le dérèglement climatique qui n’existerait pas avec cette acuité si une fraction de l’humanité ne surconsommait pas viandes, produits laitiers, œufs, poisson.
La publicité de fait, qui consiste à citer des marques et des produits, est totalement gratuite et bénévole, elle sert les besoins de la cause et n’indique en aucune manière une relation autre que celle entre consommateur et fabricant ou distributeur.
Réserve : Les conditions d’utilisation des pages perso d’Orange imposent que les pages publiées « ne contiennent pas de propos ou d'images dénigrantes, diffamatoires ou portant atteinte à l'image ou à la réputation d'une marque ou d'une quelconque personne physique ou morale » ; seules les appréciations positives peuvent être accompagnées de noms de marque ou d’enseigne pour aider à identifier les produits dans l’offre concrète du marché. Plusieurs informations aidant les consommateurs à se protéger contre des escroqueries commises par des industriels agroalimentaires ont dû être effacées sur cette page.
Contenu figé après la mise à jour du 23/12/2019 sauf révision
d’orthographe le 9/8/2021 (12 corrections) et correction d’un chiffre le 23/11/2021 (5 g au lieu
de « 20 g de germe » ; toutes mes excuses pour cette gaffe).
Dernière modification de l’en-tête
jusqu’à la pyramide de la transition alimentaire : 10/07/2022.
Dernière correction de fautes de
frappe ou d’erreurs de grammaire ou de mise en forme, ou de surutilisation de sigles :
14/03/2023
J’ai souhaité réserver l’adresse sunsite.monsite-orange.fr pour un jeu de mots atténuant l’effet narcissique de « monsite » (aujourd’hui « pagesperso »).
La nécessité d’une telle page sur la nutrition était ressentie depuis longtemps. Mais je ne me voyais pas prêt, et avais toujours une dette à l’égard d’une personne à qui j’avais promis des recettes sur le thème du complet et de la recomplétion. Je lui présente toutes mes excuses pour ne pas avoir su être à la hauteur, quand il était encore temps.
Le déclic pour poster ce contenu sur l’alimentation ici est venu quand des complications, parties d’infractions au Code de la consommation, impactaient la clientèle soucieuse d’acheter complet et bio, et ont conduit au dépôt de deux mains courantes à la Police, à qui j’ai aussi donné l’adresse de ce site, à partir du lendemain de son véritable lancement, un dimanche de septembre 2018.
Contenu commencé le 16/09/2018.
Le danger de Vouglans et du nucléaire est venu s’ajouter le 10/10/2018.
À propos de sunsite.fr, voir la page Mentions légales et contact.