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② Nature de mon appel : feu ? accident ? personne en détresse ?
③ Nombre de victimes, gravité ?
④ Ce qu’on fait ?
⑤ Je donne mon nom, un autre numéro de téléphone si possible.
⑥ « Est-ce que je peux raccrocher ? »
* Si j’appelle depuis un mobile, sauf si je peux me faire géolocaliser, seul mon numéro s’affiche chez les secours.
Les sapeurs-pompiers (tél. 18) sont souvent les premiers sur place car ils ont des bases sur tout le territoire.
Le SAMU (tél. 15) prend son départ à l’hôpital. Les sapeurs-pompiers l’appellent en renfort pour les urgences médicales gravissimes : accident vasculaire cérébral (AVC), plaies profondes. Avec le SAMU c’est l’hôpital qui se déplace, pour une prise en charge la plus rapide possible.
Le 112 est le numéro d’urgence européen. Il fonctionne dans tous les pays d’Europe. En France, le 112 est optimisé pour les portables. Les sapeurs-pompiers prennent les appels au 112 comme les appels au 18.
Pour le cas où l’on vous rappelle pendant que vous êtes occupé par une urgence, réglez la sonnerie du portable à 30 secondes au lieu de 20 secondes.
Chez Orange, passez un appel au **61*888*11*30# puis attendez le message de confirmation qui vient s’afficher à l’écran.
Chez SFR/RED, cela semble impossible.
Chez Bouygues Telecom, passez un appel au **61*0660660001**30# (ou une autre durée par paliers de 5 secondes chez les deux opérateurs qui permettent ce paramétrage, le maximum étant 30 s).
Cette liste n’est pas exhaustive, elle est seulement classée par ordre alphabétique et sera complétée au fur et à mesure. Donc si un danger n’est pas mentionné, ce n’est pas que je m’en désintéresse. Pareillement, si un produit ne figure pas dans la liste, cela ne veut pas dire qu’il est sans danger.
En-dehors des lanternes à bougies, il y a beaucoup de risques à allumer une bougie. En cause, les tissus d’ameublement et d’habillement qui peuvent entrer en contact avec la flamme au passage ou par l’effet d’un coup de vent. L’une des positions les plus sûres est dans un bougeoir au milieu de la table de fête, pourvu qu’aucun luminaire ne soit suspendu au-dessus. Attention à la colonne d’air chaud qui monte de toute bougie allumée.
Éviter de multiplier les bougies décentralisées, ne jamais laisser les bougies sans surveillance, surtout en présence d’enfants, qui ne doivent pas pouvoir y accéder.
Sur le sapin de Noël, les guirlandes électriques d’intérieur sont aujourd’hui préférées. Les bougies demandaient beaucoup de savoir-faire et une grande discipline lors de la mise en place des bougeoirs, qui doivent être de grande qualité, et de l’allumage des bougies du haut vers le bas sur un sapin obligatoirement très frais, en veillant à ce qu’aucune colonne d’air chaud ne touche une branche au-dessus. Malgré toutes les précautions, les feux de sapin sont encore nombreux ; ils peuvent partir aussi d’une guirlande électrique !
Pour toute éventualité, gardez deux ou trois couvertures de laine (ou davantage ; voir à Brûlures et à Couvertures synthétiques) et un ou deux extincteurs à poudre ou à CO₂ de 1 kg ou de 5 kg dégoupillés à portée de main, en fonction du nombre d’invités et de la taille du risque.
En cas de brûlure, refroidir la plaie avec de l’eau pas trop froide (10 °C) ruisselant depuis une distance d’environ 10 cm de la plaie pendant 10 minutes (règle des trois 10), ou s’il y a le temps, utiliser de l’eau tiède (20 °C) versée depuis 20 cm pendant 20 minutes ou plus si la douleur est très forte (règle des trois 20). Puis, si la brûlure n’est pas étendue, appliquer un pansement spécial brûlure, et consulter les urgences ou le médecin traitant.
Pour limiter le risque de brûlure, porter uniquement des vêtements en fibres naturelles (coton, lin, laine, …), surtout en présence de flammes ouvertes (bougies, cuisinière au gaz, feu de cheminée). Les personnes n’ayant pas l’habitude des vêtements amples doivent s’éloigner de toute bougie quand elles en portent, surtout s’ils sont en fibres synthétiques, qui n’étant pas ignifugées prennent feu instantanément et causent des brûlures graves en brûlant sur la peau.
Une personne qui a pris feu doit se jeter immédiatement par terre, si possible en se roulant, pourvu qu’elle ne se trouve pas sur une moquette synthétique non ignifugée qui s’enflammerait en même temps, transformant le périmètre en une mare de flammes. En même temps le feu doit être étouffé à l’aide d’une couverture ; cela nécessite la présence d’une autre personne, ainsi que l’utilisation d’une couverture en fibres naturelles, normalement en laine ou en poil de chameau, car les couvertures synthétiques n’étant pas ignifugées s’enflamment instantanément et aggravent l’accident. Une fois le feu éteint, appeler immédiatement les secours (15 ou 18 ou 112). Ne pas donner à boire à la victime soi-même, laisser les médecins urgentistes faire les injections massives d’eau salée qui peuvent sauver les grands brûlés de la mort certaine.
Cet alcool a la particularité d’être commercialisé dans des bouteilles sous pression. Une fois déverrouillé, le bouchon de liège est propulsé à 40 km/h (100 km/h au soleil, ce qui n’est pas le cas à Noël ni au Nouvel An), semant la cécité (première cause de cécité accidentelle) voire la mort (en cas d’impact sur la tempe) parmi les convives.
Pendant la grossesse, les femmes ne doivent consommer aucun alcool. Or les statistiques de naissances tout au long de l’année prouvent que de nombreuses femmes enceintes sont exposées à la tentation de consommer lors des fêtes de fin d’année. Il y a beaucoup de recettes de cocktails sans alcool.
S’y ajoutent tous les risques liés à la conduite sous l’emprise d’alcool.
Aussi est-ce donner un mauvais exemple aux enfants, exclus par principe mais motivés à consommer pas beaucoup plus tard dans leur vie par report de mimétisme.
Le danger le plus grave qui puisse sortir des bocaux et boîtes en fer blanc est l’intoxication à la toxine botulique, issue des bactéries Clostridium botulinum. Ces bactéries traînent partout : sols, poussières, eaux sales, elles résistent jusqu’à une demi-heure de cuisson, et la stérilisation à 100 °C demande 10 minutes. N’en sont pas à l’abri les conserves de légumes, même à base d’olives. Aucune odeur suspecte (dégagée par les préparations animales contaminées), seule l’accumulation de gaz sous le couvercle indique la dangerosité. Voir Botulisme sur allodocteurs.fr.
Les conversations à table sont dangereuses pour la sûreté, surtout en cette année 2018 dont les sujets de conversation et de préoccupation atteignent une ampleur sans précédent. En cause, entre autres, le dérèglement climatique, mais aussi la déconstruction de la sécurité globale sous l’impulsion des États‑Unis.
L’ambulancier cité à l’entrée Huîtres, qui a failli perdre un doigt suite à l’ouverture d’un de ces animaux parce qu’il a enfoncé le couteau dans la palme de sa main gauche sans consulter son médecin ni se rendre aux urgences après, était distrait, au moment de l’accident, par une conversation.
Les conversations à table peuvent être plus dangereuses que les téléphones, parce qu’à la différence de ces derniers, on ne peut pas les mettre simplement de côté.
Pour aider les convives à moins stresser en parlant, à prendre du recul face aux sujets brûlants, ou à éviter de se prendre la tête en train de faire autre chose, franceinfo a publié un « guide de survie pour le repas de Noël ».
Les couvertures qui ne sont pas en fibres naturelles et qui ne sont pas ignifugées sont impropres à éteindre un départ d’incendie. Une personne qui a pris feu doit être couverte d’un tissu épais pour étouffer les flammes. Ce tissu ne doit en aucun cas être synthétique non ignifugé, car au contact des flammes, au lieu d’éteindre le feu il s’enflammerait lui-même instantanément. Jeter une couverture synthétique non ignifugée sur un feu, ce n’est pas éteindre le feu, c’est le nourrir et l’agrandir.
Aucun ménage ne doit s’équiper exclusivement en couvertures synthétiques (composition : polyester et/ou polyamide et/ou polyacryl). Les couvertures synthétiques comme les vêtements synthétiques sont des hydrocarbures hautement inflammables par nature, en général non ignifugés pour que les prix de vente restent suffisamment accessibles ou pour garantir des marges confortables aux distributeurs. Chaque ménage doit s’équiper, au moins en partie, de couvertures en fibres naturelles : laine, poil de chameau, alpaka, mérinos… Il n’est pas nécessaire de monter en gamme pour assurer la sécurité incendie, des couvertures de laine pas chères sont suffisantes, même si la laine labellisée est préférable pour sa tenue dans le temps. En privilégiant la laine, les consommateurs soutiennent la filière ovicole, qui en a besoin en France car les bergers ne peuvent plus vivre de la vente de la laine, tant la demande a baissé. Responsables de la dégradation des conditions de vie des bergers, les consommateurs sont eux-même pénalisés par les feux qui se multiplient dans les habitations en présence des fibres synthétiques.
Un accident peut arriver quand une personne est distraite par ce qu’elle a vu passer sur Facebook. D’autres réseaux sociaux peuvent aussi avoir cet effet, mais Facebook est le pire de tous parce que les utilisateurs s’y exposent le plus. Il est donc préférable de ne pas utiliser Facebook, et de ne même pas y avoir de compte.
Voici quelques raisons de quitter Facebook : Le but de l’entreprise n’est pas de rapprocher les gens, mais de constituer un fichier global de ciblage publicitaire, dont les données sont fournies à titre gratuit par plus de deux milliards de bénévoles (2018 ; plus d’un milliard à partir de 2012). Cette entreprise ne respecte pas ses utilisateurs, car la première chose qu’elle fait lors de la création de compte est de poster sur internet la date de naissance mais aussi l’adresse électronique fournie, de sorte que les utilisateurs qui rentrent dans une certaine tranche d’âge reçoivent régulièrement des propositions émanant de réseaux de prostitution. Cacher l’adresse quand le mal est déjà fait est inefficace puisque cette adresse est déjà entrée dans des bases de données tierces… Je me suis fait avoir quand j’avais besoin de tester la palette d’emoji (émoticônes et pictogrammes) accessible à partir du champ de rédaction pour me faire une idée de comment les emoji sont présentés sur quelques réseaux sociaux (dont Facebook est le plus grand), en lien avec mon travail bénévole pour les données régionales de la France au CLDR d’Unicode. Résultat de l’enquête : Facebook ne respecte pas ses utilisateurs même en ce qui concerne les emoji qu’il met à leur disposition, car les noms des emoji ne s’affichent pas en infobulle, impossible de rechercher des emoji par mot-clé, et la palette ne présente qu’un très petit sous-ensemble des emoji codés dans Unicode, contrairement à Twitter dont la palette est très riche, affiche des noms en français, et comporte une barre de recherche. Mon conseil : Envoyez les messages importants plutôt sous forme de tweets, dont la longueur moyenne est de 50 caractères mais qui peuvent aller jusqu’à 280 unités de code (plutôt que 280 caractères, car beaucoup de caractères comme les flèches ▶, ➡ et → comptent pour deux, alors que "→" ne s’affiche pas en emoji), plus la photo ou la vidéo de votre choix.
Vendues en bourriches pendant les mois en R et donc notamment en décembRe pour les réveillons de Noël et du Nouvel An, les huîtres sont en fait des animaux vivants âgés de 3 ans en moyenne qui sont en train de lutter pour leur survie dans l’espoir que la « marée basse » va prendre fin et qu’elles pourront s’ouvrir et s’alimenter de nouveau normalement. Les consommateurs d’huîtres cuites les tuent à l’eau bouillante ou au four, les autres, avec les dents ou avec le suc gastrique. Eux aussi doivent avoir un âge minimum de 3 ans, à cause du risque d’infection par l’ingestion d’huîtres crues. À tout âge les consommateurs d’huîtres font aussi face au risque d’avaler le cadavre d’une huître décédée d’une infection bactérienne ou suite à d’autres aléas.
De nombreuses blessures surviennent lorsque les consommateurs d’huîtres ouvrent de force la coquille bivalve des animaux pour extraire leur corps après avoir sectionné leur pied. La vidéo en haut de page montre comment utiliser un gant de protection. Un ambulancier s’est gravement blessé avec le couteau (lien 3). Si l’huître a encore la force, elle essaie de se refermer et risque de pincer son agresseur.
À la différence du téléphone fixe, le portable vous suit partout, y compris à table. Cela est dangereux pour la vie sociale, car en utilisant votre téléphone en présence d’autres personnes qui voudraient peut-être vous parler ou attendent au moins un regard bienveillant. Cela est aussi accidentogène à cause du risque de se couper ou de mal avaler des aliments mal mastiqués, qui risquent de finir dans la trachée et de provoquer une suffocation.
Page mise à jour le 27/10/2019
Page créée le 20/12/2018